grands dossiers, Non classé

Guinée : le peuple vit dans la débine et les députés ont la bouche cousue!

Nos députés savent-ils qu’ils sont les élus du peuple ? A l’allure où vont les choses, la prochaine législature risquerait de connaitra un véritable bouleversement car, le peuple aurait compris qu’il s’est trompé en accordant sa voix à ceux qui sont aujourd’hui à l’hémicycle. Un député est un élu du peuple, celui qui par sa présence en ces lieux est censé défendre les intérêts de ceux qui lui ont accordé leur confiance. Défendre et protéger ce peuple, lui assurer son bien-être en le préservant des abus de l’autorité, en régulant tous les problèmes qui peuvent se poser au travers de son chemin, pour l’atteinte de ses objectifs de bonheur.

Nos élus du peuple pensent-ils à cette sauvegarde et à la préservation des intérêts de ses populations ? Non ! Il faut être courageux pour reconnaitre cette évidence. Depuis leur arrivée à l’hémicycle en janvier 2013, de mémoire d’homme on n’a jamais appris que des débats houleux se sont déroulés autour de véritables besoins des populations dont le transport urbain, le logement, la sécurité, la maitrise des prix de denrées alimentaires sur le marché et bien d’autres…

Que font les alors, nos députés qui passent presque tout leur temps à défendre bec et ongle leur salaire. Pour rien au monde ils ne s’acharnent sur le sort des pauvres citoyens  tirant le diable par la queue.

En réalité, le peuple de Guinée vit dans la dèche, la mouise et la débine. La recherche de la pitance quotidienne est de nos jours un véritable calvaire pour les pauvres populations. Les prix des denrées de première nécessité se sont envolés. Le riz, l’huile et le sucre connaissent aujourd’hui une augmentation vertigineuse, les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Ceux qui ont été  investis de leur confiance restent totalement indifférents face à cette situation qui pourtant devait les interpeller. Tout ce qui fait mal au peuple ne les intéresse pas mais, se battre pour avoir une belle voiture et oublier ceux qui les ont fait venir en ces lieux.

Les populations guinéennes subissent à outrance les affres des propriétaires immobiliers. Les loyers sont fixés avec désinvolture au gré des courtiers et la complicité des propriétaires. Nos élus ne pensent nullement à voter une loi pour protéger ces pauvres locataires.

Dans la totale impunité, les deniers publics sont détournés et aucune enquête parlementaire pour mettre au grand jour et punir ces ennemis du peuple.

Les problèmes de l’arrière-pays sont oubliés pourtant, lors de la campagne pour les législatives, des promesses ont été faites mais en vain. Aucun d’eux n’a le retour de ses promesses de campagne.

La mauvaise gestion des produits destinés aux paysans par les agents de l’Etat n’est pas dans l’agenda des élus du peuple.

On se demande d’ailleurs si réellement nos députés connaissent leur rôle car, ils sont plutôt intéressés par les salaires et les primes de sessions parlementaires. Il faut que le changement prenne corps à l’hémicycle, lors des débats parlementaires, ils sont nombreux ces députés qui passent leur temps à dormir. Or un élève qui dort en classe peut-il comprendre le cours donné par son maitre ? Non pour la prochaine législature, il faut rajeunir cette institution et définir des critères rigoureux de choix basés sur le profil d’un vrai député.

Ce qu’il faut aujourd’hui retenir de nos élus du peuple, c’est leur démission face à la résolution des problèmes auxquels sont confrontées les populations. C’est vrai qu’ils sont issus des partis politiques mais, une fois à l’hémicycle cette coloration politique doit s’effacer. Malheureusement nous avons vu des députés quitter l’hémicycle pour cause de conflits idéologiques, ils ignorent superbement leur mission de défense des intérêts du peuple. Qu’ils revendiquent pour les fonctionnaires un salaire décent comme ils ont su le faire pour eux-mêmes.

Honorables députés, c’est le peuple qui a fait de vous ce que vous êtes de grâce n’ignorez pas ce peuple.

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*