Le président Mahamadou Issoufou a créé le weekend dernier, un buzz politique lors de la célébration du premier anniversaire de son second mandat ! Une commémoration qui a été caractérisée par les déclarations jugées salvatrices du président nigérien :
«Je suis un démocrate convaincu. Je ne veux pas procéder aux triturations que l’on a coutume de voir en Afrique. Je n’ai pas cette arrogance de croire que je suis un homme providentiel irremplaçable. Il y a beaucoup de Nigériens qui peuvent remplir la fonction de président de la République. Donc, l’une de mes ambitions, c’est qu’en 2021, je puisse organiser des élections libres et transparentes, et que je puisse passer le témoin à celui que les Nigériens auront élu. J’attire votre attention sur le fait que ce sera la première fois que cela va se faire au Niger depuis l’indépendance du Niger. Un passage de témoin de manière pacifique après un arbitrage du peuple nigérien », a-t-il exprimé M. Issoufou.
Cette déclaration qui va dans le sens de la quiétude sociale au Niger est perçue par la quasi-totalité des africains comme un exemple qui va certainement servir de leçons aux autres chefs d’Etats du continent qui auraient l’intention de modifier la constitution de leurs pays pour s’éterniser au pouvoir.
En Guinée, les populations submergées dans une incertitude, attendent toujours aussi de leur Président Alpha Condé, une déclaration similaire à celle de son homologue nigérien. Dans tous les cas, à s’en tenir à la constitution du pays, Alpha Condé n’a plus quatre (4) ans à passer à Sékhoutouréya. Même-si, ses acolytes du parti au pouvoir, ont déjà pris le devant pour manifester en sourdine, la volonté de reconduire leur président en 2020. Est-ce possible ?
Sita Camara pour ScoopGuinée
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