S’il y’a un ministre aussi effacé et silencieux dans le gouvernement Youla, c’est bien Rachid N’diaye. Pourtant, sa nomination avait suscité une boulimie d’espoir chez les hommes de médias, vu qu’il connaissait mieux le milieu de la presse en Guinée. Il pilote même un grand magazine panafricain du nom de « MATALANA ».
L’on se rappelle, en prenant ses fonctions Janvier 2016, le nouveau ministre de la Communication, avait tenu un discours porteur d’une ambition à redorer le blason. Ce jour, dans une salle archicomble, il a prôné plus pour l’action que pour le discours.
Loin de dire qu’il fait partie des ministres tocards du navire Youla, mais on le sentirait moins.
En vérité, quelques actions ont été posées par son département mais le chemin est encore loin à parcourir.
La preuve est que les médias du service public affichent une physionomie qui ne fait pas honneur à la Guinée, à l’image des stations des autres pays comme la Radio-Télévision Ivoirienne (RTI)
Est-ce le moyen qui manque à M. Rachid pour assouvir les besoins des médias publics ? Une question qui reste pendante.
En attendant, c’est tout le pays qui endosse cette honte. Et pour toucher les réalités du doigt, faites un tour dans les locaux de l’Agence Guinéenne de Presse, des radios rurales et surtout à la RTG Boulbinet où la caducité vous fera mal au cœur. Le pire est la situation alarmante du quotidien, le journal « HOROYA » qui ne respecte plus sa périodicité. Sachant qu’avant, ce journal était une fierté de toute une nation à cause de la qualité des plumes qui y existaient.
Si M. Rachid ne peut accomplir la mission qui lui a été confié, vaux mieux qu’il jette l’éponge ! N’est-ce pas ? Nous dirons aussitôt bye bye !
ScoopGuinée
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