Ça n’allait pas du tout ce mardi 16 Mai à Kindia, la ville des agrumes ! L’on a assisté à un soulèvement des élèves d’un groupe scolaire privé ‘’La Lumière’’ qui demandaient la libération d’un des leurs professeurs mis aux arrêts, suite à une plainte de son employeur.
Selon nos informations, ces écoliers se seraient laissés manipuler par certains petits malins voulant noyer la forfaiture de leur enseignant SAM, mis aux arrêts pour abus de confiance.
En grand nombre, les élèves en colère, ont bruyamment marché avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans de libération de leur professeur.
Nombreux citoyens de la ville parlent d’une instrumentalisation des élèves par des amis de l’enseignant mis en cause, pensant que cette cohorte pouvait influencer la gendarmerie.
Jouant la sourde oreille, les manifestants ont refusé et rejeté les approches pacifiques et la sensibilisation des autorités. Criant, gesticulant et insultant même, ces élèves ont irrité le courroux des gendarmes. Comme il fallait s’y attendre des échauffourées ont éclaté entre les deux parties, les conséquences seront immédiates. Les jeunes élèves ont fini par prendre la poudre d’escampette après avoir été vigoureusement ramenés à l’ordre.
Que s’est-il réellement passé pour que ces jeunes élèves descendent dans la rue pour demander la libération ?
En effet, le professeur mis aux arrêts par la gendarmerie, un certain SAM, aurait bénéficié du soutien financier d’un de ses proches en service à Conakry. Ce mécène aurait donc injecté une forte somme pour non seulement louer les locaux mais, supporter le salaire du personnel enseignant.
Durant cinq années scolaires, le donateur ne demanderait aucun compte rendu à son associé car, en homme averti il sait que le temps doit jouer son rôle. Ainsi par des manœuvres peu orthodoxes, SAM aurait mis tout en œuvre pour établir les documents de l’école en son propre nom. Il aurait réussi ainsi à abuser de la confiance en se faisant passer pour le super fondateur.
Donc le donateur ayant soupçonné les intentions de SAM, a envoyé un cofondateur pour voir clair dans cette école. Malheureusement pour SAM, il ne présentera aucun bilan financier des cinq années scolaires écoulées.
Selon nos sources, cette école a un effectif très important et qu’elle arait tenu pendant deux ans, le flambeau des résultats dans la cité.
C’est ce qui a amené le cofondateur a porté plainte contre son employé SAM à la brigade de la gendarmerie mobile de Kindia.
Mais pendant longtemps ces jeunes élèves garderont en mémoire cette matinée du 16 mai 2017. Car, plus jamais ils n »attireront la colère des hommes de la brigade mobile communément appelée à Kindia ‘’MOBILO’’. C’était vraiment chaud!
Notre correspondant à Kindia
Commentaires récents