Affaire Aboubacar Titi Camara et son épouse, Mariam Koulibaly répondit en justice! Il y’a quelques mois que cette affaire défrayait la chronique et alimentait les médias en Guinée.
Loin de tirer son épilogue comme un feuilleton, le couple était de nouveau le mardi 16 Mai dernier, au Tribunal de Première Instance de Dixinn. Ce qui n’a pas encore échappé à la vigilance de la presse. Et voilà on en parle !
Titi et son épouse après plus de 10 ans de vie conjugale tendent vers le divorce. En tout cas, à l’allure où vont les choses.
Cette fois-ci, le débat se situe au niveau de la légitimité de leur acte de mariage fait en Juin 1997, aujourd’hui, jugé de faux par Titi Camara. Si cette révélation est avérée, y a-t-il possibilité de divorce en pareille circonstance ? Une question que le tribunal tente d’élucider.
« Il a fait la transcription de cet acte en 1999 à l’ambassade de France en Guinée. Cet acte a été établi pour permettre à Titi Camara de payer moins cher les impôts. Donc, il fallait un acte de mariage et c’est en ce moment qu’il a fait des démarches personnelles pour avoir cet acte au niveau des Affaires Etrangères. Maintenant, comme ce document ne l’arrange plus, et il veut divorcer avec moi et escroquer mes biens et les biens de mes enfants, il attaque maintenant l’acte de faux.
Cet acte n’est pas faux car, il retrace la vie de mes trois enfants. Toutes les démarches administratives menées en France par Titi ont été effectuées par le biais de cet acte. Comme il veut divorcer et que l’acte établi est sous le régime légal de communautés des biens. Il ne veut plus s’en servir », révèle la femme de l’ancien attaquant du Syli national.
En réplique, voici la version de Titi Camara recueillie par nos confrères de Guineematin
« Aujourd’hui, je suis fier de dire devant elle que j’ai la fierté d’être guinéen. Mon mariage n’a pas été célébré au niveau des Affaires Etrangères, mais en Guinée et précisément au Palais du peuple. J’ai cette fierté. Je n’ai jamais déposé un acte de mariage aux Affaires Etrangères, encore moins faire la transcription de cet acte à l’Ambassade de France. En juin 1997, j’étais en pleine activité en Angleterre. Même le décès de mon père, je n’ai pas pu venir tellement que j’étais pris. Alors, je me demande comment j’ai pu venir physiquement déposer cet acte en ce moment au niveau des Affaires Etrangères », a répliqué Aboubacar Titi Camara.
Je suis étonné de voir cet acte. C’est lorsque j’ai demandé le divorce que j’ai su que cet acte et les livrets de famille existent. Je ne me suis jamais servi de cet acte pour payer l’impôt. Tous les appartements que j’ai revendus, c’est à mon nom », a-t-il dit.
Dans ce dossier, des officiers de l’état civil ont été entendus à titre de renseignement.
L’un dira qu’il n’a jamais connu ce couple et l’acte de mariage mis en cause, n’existe nulle part dans les archives de la direction Consulaire du ministère des affaires étrangères.
Quant à l’autre témoin, dit être organisateur de ce mariage en 1997 et que la cérémonie religieuse a eu lieu à Almamya dans la commune de Kaloum, ainsi que le civil a été célébré au Palais du Peuple devant témoins.
Entre Titi et sa femme qui dit vrai ? L’affaire est renvoyée au 6 juin prochain.
ScoopGuinée/GM
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