L’insécurité, véritable casse – tête pour les autorités du pays ! Depuis quelques jours, la zone de Lambandji jadis quartier cossu et calme est devenue le lieu privilégié pour les crimes crapuleux et odieux. D’abord, c’est l’assassinat d’un jeune conducteur de moto – taxi retrouvé mort dans une flaque de sang devant sa porte. Trois jours après, c’est le jeune Adama Oularé qui a été lynché pour dit-on, une fausse tentative de vol. Les familles victimes n’ont pas fini de sécher leurs larmes, voilà que l’on découvre le corps d’une fillette sauvagement mutilée pour des fins occultes.
Devant tous ces crimes, on a l’impression que l’Etat est impuissant à assurer la protection de la population. Que fait notre police, notre gendarmerie ? Quel rôle sont – elles censées jouer pour la sécurisation de la cité ?
Les ministères de la sécurité et de la justice sont indexés à chaque fois que l’on se retrouve face à de telles situations. Il y a eu assez de cas dans le pays qui sont demeurés impunis entre autres celui du préfet de Coyah et les autres assassinats ciblés. On annonce toujours que les enquêtes se poursuivent ou que les coupables sont arrêtés, mais jamais ils ne sont punis. La fréquence des crimes commence à inquiéter ce qui donne de la sueur froide aux populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
L’exécutif ne dit rien même une seule fois, monter au créneau pour flétrir ces crimes, il est resté indifférent. C’est justement cette indifférence qui inquiète les populations qui se sentent abandonnées à leur sort. L’impunité a toujours été dénoncée dans le pays, si les hommes se permettent toujours de commettre des actes criminels et de banditisme, c’est qu’ils ont la certitude de l’impuissance de l’Etat à réprimer leur forfait. Oui à la démocratie mais on n’est pas pour une démocratie de laisser – aller qui ressemble à une jungle. Cette impunité est en train de nuire dangereusement à la côte de popularité du chef de l’Etat. Pour preuve les mauvaises actions sont en train de proliférer, les détournements à ciel ouvert, les assassinats, les crimes passionnels et autres, tout récemment l’attitude irrévérencieuse des étudiants pour ne citer que cela, témoignent de l’impuissance de l’Etat à mettre en branle son pouvoir coercitif.
On ne peut pas continuer à tuer impunément dans le pays, tantôt ces des bandits lourdement armés qui attaquent des domiciles, tantôt ce sont de paisibles voyageurs qui sont arrêtés et dépouillés par des fripouilles, on se demande à quoi servent tous ces policiers, gendarmes et militaires du pays. Quand on voit un agent en uniforme, cela doit normalement rassurer mais, si cette présence ne met pas à l’abri du danger, on se demande alors à qui d’autre faire appel.
La Guinée est un Etat souverain, cette souveraineté ne doit aucunement souffrir. Ses lois sont propres à sa nation, le pays ne doit nullement être tributaire d’une quelconque exigence extérieure. La seule solution radicale à toute cette dérive est d’appliquer la peine de mort, quand on verra deux à trois personnes jugées, fusillées ou pendues les autres délinquants se ressaisiront. Mais tant que l’on continuera à se mettre dans une autre peau, le mal demeurera toujours. Celui qui tue doit être tué cela est indéniable car, même aux USA il y a la peine de mort. Donc on ne peut pas laisser le pays dans cette impunité qui décrédibilise l’Etat et même la nation. Il est vraiment temps d’agir pour mettre fin à cette impunité qui est de nos jours devenu un véritable fléau social.
Le gouvernement n’a qu’à donner de la voix, l’assemblée nationale doit prendre des mesures adéquates pour préserver la sécurité des populations. Une équipe gouvernementale doit avant tout défendre sa solidarité et agir ensemble pour le bien – être du peuple. Les guinéens sont des africains et non des européens, qu’ils agissent en fonction de ce qu’ils sont mais pas en fonction de ce qu’ils ne sont pas. On aura beau singer l’occident, on ne pourra jamais vivre comme eux. Ils ont leur culture, les africains aussi ont la leur mais, en aucun cas nous ne devons-nous renier pour suivre aveuglément ce qu’ils font. Ce sont les peuples africains qui élisent leur président, qui votent leurs lois donc, il ne doit exister aucune subordination dans leur conduite.
En tout cas, il est réellement temps que l’Etat guinéen monte sur ses grands chevaux pour réprimer violemment ces actes criminels. S’il ne le fait pas, la vindicte populaire s’emploiera à en découdre avec les malfrats.
ScoopGuinée
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