Guinée (13 Juin 2017) – Après une série de manifestations sociales à Boké et à Kindia ces derniers temps, c’est au tour des acteurs politiques de se faire entendre à travers la rue, dès après le mois de Ramadan. Cette annonce a été faite aux sorties d’une réunion organisée lundi 12 Juin dernier à Conakry, entre les leaders des partis de l’opposition et leurs alliés.
En effet, l’opposition républicaine entend brandir son droit de manifester pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le non-respect des accords politiques signés entre elle et le gouvernement. Un compromis signé depuis le 12 octobre dernier portant sur plusieurs aspects dont entre autres la tenue des élections communales en février 2017 et le recrutement d’un cabinet d’audit par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’assainissement du fichier électoral ainsi que les indemnisations des victimes de pillages lors des manifestations politiques.
Comme toujours, dit-on, ce n’est pas la signature d’un accord qui pose problème mais plutôt l’application du contenu de cet accord. L’opposition dit avoir épuisé tous les recours en adressant même un courriel au Secrétariat Général de l’ONU.
En tout cas, le dialogue entre opposition et gouvernement reste toujours nécessaire pour éviter des violences et autres dégâts matériels importants, néfastes à la population qui ne souhaite que la paix dans le pays.
Ibrahima Soya Bah
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