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Guinée : la population exposée au danger du commerce illégal d’eaux minérales

Aujourd’hui, le pays d’Alpha Condé est caractérisé par un laisser-aller total où l’on peut vendre de tout ce que l’on veut et à qui l’on veut. Le constat se passe de commentaire et personne ne réagit comme si l’Etat n’existe pas. Nombreux profitent de cette faiblesse des autorités du pays pour intoxiquer la population avec n’importe quel produit alimentaire.

Parmi ces produits on peut citer le cas de la multiplicité des sachets d’eaux minérales sur nos marchés. Le constat est angoissant !

Selon nos informations plus de cent (100) marques d’eaux minérales sont vendues à la population sans aucune étude préalable et contrôle de l’Etat. Alors pourquoi l’existence des services de Contrôle et de Qualité ainsi que la création de l’Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie (IGNM) relevant des Ministères du Commerce et du l’Industrie ?

Il est courant de constater que chaque ville, chaque village ou région dispose de sa marque d’eau minérale. Cette situation que nous vivons est, on ne peut plus déplorable, car elle correspond à l’éclosion des eaux minérales partout dans le pays sans aucune forme de contrôle, présentant ainsi un danger réel pour les citoyens.

A cet effet, la pluralité des types de sociétés d’eaux minérales  échappant au contrôle de l’Etat, affecte la santé de la population. Puisqu’elle ignore vraiment la nature de ces eaux minérales et une fois sur le marché chacun s’en procure sans se soucier de la qualité de l’eau qu’elle consomme tous les jours.

Pourtant, cela se passe sous l’œil impuissant du gouvernement guinéen, plus précisément le service contrôle et qualité qui est devenu inutile donc inefficace. Ce service censé d’assurer le contrôle de la qualité des eaux minérales a fui complètement ses responsabilités.

Donc pour une fois, les autorités compétentes doivent prendre leurs dispositions en assurant correctement leurs taches régaliennes de la sécurité sanitaire des citoyens. Elles doivent surtout veiller à réglementer ce secteur qui est d’une importance vitale pour la population.

Ibrahima Soya Bah

 

 

 

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