Le métier de journaliste est une profession noble qui vise à défendre l’intérêt des citoyens (la voix des sans voix). Mais il est déplorable que depuis l’extension de la liberté de la presse en Guinée, certains hommes de médias se permettent de tout écrire et dire ce qu’ils veulent dans des articles, émissions ou autres. A titre d’exemple, un journaliste d’un grand médias de la place, s’est permis de traiter une partie de la population de « batard ». C’est impardonnable !
Il faut dire que la liberté d’expression ne doit pas menacer la dignité d’autrui. Cela nous rappelle des propos du Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail (ETFPET) Albert Damantang Camara dans une interview, accordée à notre rédaction lors de la célébration de la journée de la presse qui disait : « il y a des limites éthiques, déontologiques, professionnelles mais également, administratives. Donc, je crois que la meilleure des libertés, ce sont les limites qu’on se fixe soit même notamment, à travers les organes de régulations mais aussi et surtout, à travers les associations de presse, les syndicats des journalistes ».
En réalité, la pluralité des différents médias en Guinée, reste une bonne chose pour la démocratie. Mais il faudrait que les hommes de ce noble métier, exercent leur travail dans les règles de l’art, tout en respectant la dignité d’autrui. Car, la dignité colle à la peau de l’homme.
Ibrahima Soya Bah pour ScoopGuinée.
Commentaires récents