Que peut-on dire en termes de résultats du secteur de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail (ETFPET) dirigé par Albert Damantang Camara? Les réponses, c’est dans cet élément de reportage réalisé par notre Rédaction.
Comme certains cadres du gouvernement d’Alpha Condé, le Ministre Damantang a pu réaliser quelques progrès significatifs avec le concours de ses directeurs dont Lucien Beindou Guilao de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ONFPP) et Malick Sankhon de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS).
L’augmentation des capacités d’accueil de l’enseignement technique, la réhabilitation des infrastructures d’enseignements, la fourniture d’équipements adéquats pour la formation, la remise à nouveau de l’enseignement technique, le perfectionnement des enseignants, créer un cadre garanti aux travailleurs à la CNSS sont entres autres quelques acquis imprimés par le département de Damantang.
Son arrivée à ce poste depuis plus de cinq ans, de nouvelles Ecoles Régionales des Arts et Métiers (ERAM) ont été construites. Un projet qui a permis au département d’avoir des infrastructures acceptables et nouer des projets avec l’agence française de développement pour les équiper.
Ces nouveaux centres de formation marquent une étape fondamentale de la qualification du système de formation professionnelle en Guinée qui a été entamée depuis janvier 2011. Ce projet de réalisation d’au moins une école professionnelle dans chaque région administrative de la Guinée répond à un besoin crucial de qualification de la main d’œuvre locale.
En plus de ces quatre écoles professionnelles construites à Boké, Labé, Siguiri et Nzérékoré financées par le Fonds Saoudien de Développement, cinq autres écoles professionnelles de standard international vont bientôt voir le jour en Guinée.
Ensuite, des programmes d’enseignements ont été remis à niveaux. Cela, grâce à la coopération avec le Maroc qui a accepté de former 150 jeunes formateurs guinéens. A cela s’ajoute le lancement d’un projet de recrutement de 500 jeunes formateurs à la fonction publique.
On peut constater également la prise de conscience collective du gouvernement, des députés, des partenaires de la nécessité de faire du système de l’enseignement technique, un socle de développement.
Pour ce faire, il était question de raffermir les partenariats publics et privés pour avoir de nouveau formateurs, de nouvelles écoles répondant aux exigences du marché national de l’emploi.
Damantang et ses cadres ont créé une convoitise dans les écoles d’enseignements professionnels ce qui était très difficile au paravent. ce jour, la demande d’entrée à l’école professionnelle est passée de 30 à 75%. Ce qui est un exploit!
Cela é été rendu possible grâce à un marketing institutionnel en organisant des salons au cours desquels il a été demandé aux professionnels du secteur, de passer dans les médias, d’expliquer les enjeux de l’école professionnelle. Ces plans d’actions ont donc permis à l’enseignement technique d’être plus attractif. Ce qui a du coup, créé un potentiel d’emplois dans les différentes entreprises.
L’ONFPP à quelques pas de ses objectifs
L’arrivée de Lucien Beindou Guilao à la tête de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (ONFPP) a occasionné d’importants progrès et des résultats insoupçonnables.
Les sessions de formation et du perfectionnement ont touché plus de 1 241 travailleurs issus des entreprises rattachées à l’ONFPP. 68 actions de formations ont été dispensées en direction de plus de 33 entreprises. Plus de 147 entreprises recensées, immatriculées et à jour de leur contribution ont été visitées, soit un taux de couverture des entreprises par les conseillers de 100%.
Sur ces 147 entreprises visitées, plus de 42 d’entre elles ont effectivement déposé leur plan annuel de formation portant sur 178 thèmes. 33 plans de formation sur 42 ont été abordés soit un taux de satisfaction des entreprises de 78%.
L’ONFPP en partenariat avec le BIT (Bureau International du Travail) a introduit l’outil GERME dans l’accompagnement de son public cible. Dans ce cadre, 18 formateurs et 77 jeunes entrepreneurs ont été formés à ce produit.
Au niveau du secteur Informel, 4 585 Femmes ont été formées, équipées et accompagnées à travers le Programme d’Appui à l’Autonomisation des Femmes par la Formation et l’Apprentissage (PAF-AP).
Soit 26 groupements productifs répartis dans une vingtaine de localités à travers le pays.
formations concernent les couches féminines et ont essentiellement porté sur les activités génératrices de revenus (teinture, saponification, maraichage, transformation des produits agricoles périssables, etc.). D’autres activités comme la couture et l’alphabétisation fonctionnelle ont également été dispensées.
Les impacts de ces actions de formation qui visent l’autonomisation et la promotion des femmes se traduisent déjà par la génération de revenus, l’amélioration des conditions des femmes et le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales et managériales.
Le coût total des équipements mis à la disposition des 26 groupements productifs s’élève à 676.000.000 GNF.
A ces chiffres s’ajoute la formation de 80 Femmes entrepreneurs en « GERME » à Conakry, Fria et Kindia.
L’ONFPP a pour ambition d’être à l’horizon 2020 une institution forte au service de son public cible.
Au cours de l’année 2016, l’ONFPP a activement contribué aux activités du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle – RAFPRO à travers l’organisation de sa neuvième Assemblée Générale en terre africaine de Guinée.
En 2017, l’ONFPP entend franchir un cap, de continuer à se perfectionner, d’être à l’écoute de ses clients, dans le respect. Il s’agit aussi de conduire ses actions avec plus d’audace, d’équité et de solidarité.
A la tête de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), Malick Sankhon s’est aussi illustré à travers ses résultats probants.
Etendre la couverture de la sécurité sociale ; assurer aux usagers de la CNSS, un niveau minimum de garantie de revenu et un accès aux soins de santé plus efficace ; moderniser l’institution par la mise en place d’un outil informatique efficace de gestion ; introduction à la CNSS de la méthode ou stratégie de gestion axée sur les résultats (GAR) ; diversifier les ressources de la CNSS en investissant avec les fonds additionnels de sécurité sociale sont entres autres les acquis de M. Sankhon et ses cadres.
l’intensification des efforts de la CNSS pour répondre aux attentes des assurés sociaux s’est placée au cœur des piliers de reformes suivantes: celle de la législation, de la gestion administrative et financière, des contraintes de la CNSS dans l’élargissement de la couverture au secteur informel, des formations organisées à l’intention des cadres et agents de la CNSS.
C’est pour dire en d’autres termes, que le Ministre Albert Damantang Camara et ses cadres ont réussi le pari d’une ambition visant le développement de la nation et la promotion de l’enseignement technique ainsi que l’autosuffisance professionnelle.
F. Sita Camara
Commentaires récents