Le pays qui a donné du fil à retordre au colonialisme français fut la Guinée. Elle sera encore la première à choisir la voie de la liberté en votant non au référendum du 28 septembre 58. La célèbre phrase prononcée par le Président Ahmed Sékou Touré « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage » a ouvert au pays le chemin de l’indépendance et de la dignité. Le regard rétrospectif sur le chemin parcouru par la Guinée met en évidence les écueils et les difficultés majeures qu’elle a transcendées dans sa glorieuse ascension. Les complots et autres machinations contre la sûreté de l’Etat orchestré par les fils mêmes du pays, prouvent à suffisance que l’ennemi potentiel de ce pays n’est autre que son propre fils.
Le Pr. Alpha CONDE avait raison quand il a affirmé : « plus le mensonge est gros, plus le guinéen y croit. » J’ai appris, il parait que, on a dit que, sont les expressions préférées des guinéens. Ce pays est celui des rumeurs, on forge tout pour apporter de l’intox au sein de la population. On imagine de scénarios dignes de Hollywood pour tenter de nuire aux braves populations du pays. Le développement d’un pays n’est possible que si les enfants de ce pays se donnent les mains pour regarder et marcher dans la même direction. Ce qui n’est pas le cas en Guinée où les fils sont divisés à cause des considérations irrationnelles. Il ne sert à rien de magnifier les autres pays en évoquant largement leur niveau de développement. Ce n’est pas par coup de baguette magique que cela est arrivé, c’est l’effort concerté de tous qui a permis d’atteindre un tel niveau.
En Guinée c’est le contraire de tout ce qui est harmonie. Jamais on n’apprécie les efforts des dirigeants. De tout temps des individus mal intentionnés se livrent à des actes de sabotage, ils jettent un discrédit sur tout ce que fait l’Etat. Quand le Responsable suprême dans le souci de conduire son peuple à l’autosuffisance alimentaire, a initié les BMP et BAP, il a été mal compris. Cette belle initiative a échoué par la mauvaise foi de certains guinéens. Envoyer les étudiants, sommité intellectuelle d’un pays au champ, c’est démontrer que la terre ne trompe jamais et que l’agriculture n’est pas un sot métier. Aussi pour développer l’esprit associatif et entrepreneurial au sein de la jeunesse, il a créé les FAPA qui subiront le même sort que les BMP. Les détracteurs ne disaient-ils pas faux pas pour mieux discréditer ce programme ? Lansana Conté n’a pas échappé à cela, Dadis Camara et Sékouba Konaté non plus. Aujourd’hui c’est le tour du Pr. Alpha CONDE d’essuyer toutes sortes d’apatridie de la part de ces mauvais fils du pays.
C’est une honte de voir des intellectuels analyser de façon médiocre les problèmes de gestion du personnel. Depuis 1984 jusqu’à l’avènement de véritable démocratie en 2010, si le pays n’a pas bougé dans le bon sens, c’est que les intellectuels n’ont pas agi dans le véritable sens de leur responsabilité et de leur devoir vis-à-vis du peuple. Il faut donner le travail à celui qui sait le faire, mais il ne faut jamais choisir par népotisme, clientélisme et copinage. Il faut que les guinéens cessent leurs calculs mesquins à la suite de la composition d’un gouvernement ou des nominations. Des intellectuels prennent toujours leurs calculettes pour compter le nombre de soussou, malinké, forestier ou peulh promu. Ce n’est pas l’ethnie qui définit l’efficacité d’un cadre, ce n’est pas non plus son obédience politique. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut disait Sékou Touré, ce principe est sacré et inaliénable. Tant que l’on ne cessera pas de se focaliser sur ces considérations absurdes, il sera difficile pour le pays d’aller de l’avant. Chacun croit qu’il est le meilleur et les opportunistes tentent leur chance à tous les coups.
Quand un président est issu du suffrage universel, c’est la loi de la majorité qui règne dans ces conditions. Même si l’on n’a pas voté pour lui, il faut l’accompagner dans sa tâche, c’est ainsi que ça se passe dans tous les pays du monde. Malheureusement pour la Guinée, les hommes politiques sont les premiers à invectiver le pouvoir en place. En mauvais perdants ils ne cherchent qu’à nuire au chef de l’Etat qu’ils considèrent comme ennemi potentiel. Au lieu de chercher à dresser les jeunes contre les acquis du pays, les citoyens et leurs biens matériels, cherchez plutôt à saisir la main tendue du président pour mieux servir la patrie. C’est une honte aujourd’hui de voir qu’après plus d’un demi-siècle d’indépendance des comportements de la plus grande incivilité, se pratiquent malheureusement dans le pays.
Dire que ce pays qui a été la locomotive du combat pour l’indépendance africaine, souffre toujours de la mauvaise action de ses propres fils, est inimaginable et relève de l’invraisemblable. Pourtant c’est la réalité, la triste réalité qui caractérise la vie des guinéens confrontés chaque jour à l’angoisse existentielle. Des experts en rumeurs ne se fatiguent pas de distiller des intox au sein de la population, pour la désemparer et assombrir son horizon. Les rumeurs sont devenues le détonateur absolu des émeutes sanglantes et violentes dans le pays. Des leaders d’opinion qui incitent la jeunesse à s’auto détruire inconsciemment et naïvement.
Sinon comment expliquer la folie de cette jeunesse de Boké qui pille et détruit tout sur son passage ? C’est la mauvaise récompense de cette jeunesse au Pr. Alpha CONDE qui veut faire de cette région le pôle économique du pays. Les projets et les nouvelles dispositions de progrès envisagées pour Boké devaient amener ces gens à réfléchir et à prouver leur reconnaissance au Chef de l’Etat pour tout ce qu’il est en train de faire pour
cette zone. Boké doit faire une profonde introspection pour se regarder soi-même, écouter la voix de son for intérieur et mettre en branle sa force intérieure.
Les propagateurs de rumeurs dans le pays savourent quel plaisir en mettant en péril la vie de leurs compatriotes. Cette question mérite d’être posée pour que l’on mette en exergue le dessein réel de cette catégorie humaine qui a perdu la vertu, la foi et la bienséance sociale. Se baser sur du faux pour tenter de nuire à ce que Dieu a accepté et ordonné, ressemble à du suicide tout simplement. Avec de tels agissements peut-on se réclamer d’une religion quelconque qui défende les valeurs humaines ? Non ! Quand les valeurs morales quittent un homme, il se bestialise, il devient dressé comme un fauve, sans conscience il se comporte en barbare dans une folie meurtrière.
Le manque de civisme est tel que la capitale guinéenne croupit sous les ordures. On ne se gêne pas de déverser les ordures dans la rue, dans les caniveaux pour nuire seulement à un homme qu’on croit combattre. Quand Ebola est venu dans le pays, qui n’a pas été angoissé par cette épidémie. Pour lutter contre ce fléau, il a été demandé à chacun d’observer les règles de l’hygiène. Mais aujourd’hui on semble oublier les affres de cette tragique période de l’histoire de la Guinée. L’image qu’offre la capitale guinéenne n’est pas honorable, cela doit faire honte à tous les guinéens consciencieux et patriote.
Le seul remède à tout cela est de punir les contrevenants à la loi et à l’ordre public. Il faut que l’Etat mette fin à l’impunité, que la justice condamne sévèrement et que les forces de sécurité répriment avec énergie. La démocratie ne signifie pas anarchie. La démocratie à l’occidentale ne rime pas avec les réalités du pays. Il faut une démocratie africaine robuste pour discipliner ceux qui ne cherchent qu’à inquiéter les populations. L’Etat doit prouver sa présence en tout lieu et en toute circonstance. L’Etat doit être fort grâce à son pouvoir coercitif pour maintenir le calme et la quiétude dans la cité.
L’Etat doit être un lion et non une gazelle !
ScoopGuinée
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