La deuxième journée du forum international sur les finances publiques à Conakry a été lourde de sens. Les débats étaient axés sur des politiques publiques et lutte contre la pauvreté.
Albert Zeufack, Chef Economiste, Région Afrique, Banque Mondiale, a exposé sur les défis et potentialité de la Guinée pour l’éradication de la pauvreté. Des explications qui ont été illustrées par des chiffres concrets établis par la Banque Mondiale.
Il a été annoncé que le taux d’accès à l’alphabétisation est de 46% en Guinée, dans sa tranche d’âge de 15 à 25 ans, une donnée qui est en dessous de la moyenne subsaharienne. Selon le rapport mondial.
C’est dans ce contexte que le présentateur, M. Zeufack affirmera que 67 femmes sur 10.000 meurent en donnant naissance à un enfant. Il a aussi parlé des problèmes de l’accès à l’électricité. Pour lui, la Guinée à l’instar des pays de l’Afrique sub-saharienne, a des difficultés à maintenir la stabilité de la croissance économique.
« Il faut utiliser le budget comme un outil pour créer la prospérité dans le pays, pour que le budget réduit la pauvreté ; il faut de l’élaboration du cadrage budgétaire et du cadre du préparation du budget. Il faut aussi améliorer le pilotage du suivi et l’exécution budgétaire, il faut améliorer le système de gestion de la trésorerie. C’est réformes doivent être faites en court terme pour que le budget contribue à réduire la pauvreté et dégager plus de ressource, accroitre le taux d’éducation qui est l’un des plus bas du continent, utiliser les nouvelles technologies pour accroitre la transparence dans les dépenses publiques ; améliorer les capacités d’analyse des gestions dans les gestions publiques ».
Pour sa part, le Ministre du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, rassure que la Guinée progresse en termes de la stabilité de la croissance économique.
« Nous travaillons sur le budget pour qu’on chasse que le budget est un bien public », a t-il dit.
C’est dans cette lancée, qu’il a évoqué les acquis de son département dont le renforcement de la capacité des institutions et leurs consolidations. Ainsi que l’amélioration du budget de la sécurité et celui de l’éducation qui est passé de 14% à 17%.
Ibrahima Soya Bah pour ScoopGuinée
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