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Trafic d’êtres humains : un autre réseau démantelé à Conakry

Deux présumés trafiquants d’êtres humains  ont été présentés à la presse ce vendredi 24 novembre 2017, par le secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux et du grand banditisme. Devant la presse le chef du présumé groupe a reconnu avoir envoyé plusieurs personnes au Koweït (Moyen Orient).

Ce dixième réseau  a été  démantelé  dans la nuit du mercredi à Kaloum au moment où il préparait l’embarquement  des trois autres filles pour le Koweït (Moyen-Orient).  Il est composé de deux personnes de la famille. Il s’agit de kankou Doumbouya et de son jeune frère Ibrahima Doumbouya tous domiciliés à Matam. Devant la presse, le présumé groupe avoir déjà envoyé 14 personnes pour les travaux domestiques.

Le commissaire de police, Foromo Soropogui enquêteurs aux services spéciaux et du grand banditisme et crime organisé explique  «  Nous avons eu la chance  encore de dénicher le dixième réseau de trafic d’êtres humains, dont les  deux acteurs principaux sont  la nommée Kankou Doumbouya et son petit frère Ibrahima Doumbouya. Ils sont spécialisés dans le recrutement d’abord,  le transport des jeune filles en Koweït (Moyen Orient),  dans le cadre de la traite des êtres humains. Là-bas, c’est l’esclavage, les travaux forcés et la prostitution. Le monde entier aujourd’hui est perturbé par cette situation »

Ibrahima Doumbouya le présumé chef du groupe a devant la presse reconnu les faits et il dit être en contact avec une dame qui est au Koweït (Moyen Orient) « c’est moi qui les envoie au Koweït, j’ai une correspondante là-bas qui m’a contacter à travers les réseaux sociaux pour me faire la proposition, qu’elle cherche du travail pour les étrangers au Koweït. Aujourd’hui j’ai pu amener 4 de  mes amis, 4 sœurs et les 6 filles voisines de ma grande sœur. C’est ma correspondante qui règle à ce qui est lié au problème de visas et billets »

Par ailleurs, il déclare de n’être pas informé de l’interdiction  de faire voyager les gens dans ce pays« Ceux qui nous ont mis aux arrêts, nous ont dit que le président de la République a interdit aux gens d’aller en Koweït. Mais je leur ai dit que je n’en n’étais  pas informé. Au  total, j’ai réussi à envoyer quinze personnes »

Dans  les jours à venir le groupe va être transférer devant les juridictions.

Mohamed Y pour ScoopGuinée

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