Ça grince au ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance ! Pour une question de renouvellement de bureau syndical, la frustration y bat son plein et le personnel se divise de façon incompréhensible.
Il fallait donc faire peau neuve avec le premier bureau syndical après huit (8) ans de règne sans partage avec à sa tête, une certaine Anne Marie. Ce qui n’a pas été effectif et la même ossature a été maintenue même si quelques nouvelles têtes ont fait leur entrée.
D’où vient la frustration du second camp qui estime que l’ancien bureau n’a plus sa raison d’être pour la simple raison qu’il n’a produit aucun résultat probant depuis son installation en 2010 ?
Parlons du rapport d’activités controversé du bureau sortant
Par manque du rapport financier, le bureau sortant était contraint de brandir son rapport d’activités après ses longues années de gestion. [Nous disposons d’une copie NDLR].Fort malheureusement, ce document exposé à la place publique a fait l’objet de vives contestations par le camp adverse.
« Ce rapport est gonflé et il y’a peu de vérité dedans…Même les vivres destinées au personnel sont partagées par affinité », nous a fait savoir, un membre de l’autre camp contestataire.
Retour sur l’installation du bureau actuel
Le jeudi 15 février dernier, l’ancien bureau a été reconduit sous l’œil impuissant de la délégation de la CNTG et du Cabinet du ministère de l’Action Sociale de la Promotion Féminine et de l’Enfance.
C’est la cour de la Direction générale du Fonds de Développement Social et de la Solidarité (FDSC) confinée quelque part sur la Rue de la République à Conakry non loin de la Place des martyrs qui a servi de cadre à cette cérémonie. C’est bizarrement sous un grand baobab où tout a été manigancé à travers un vote apparemment déjà joué à l’avance. Le camp adverse a fait une politique de chaise vide. Convaincu dit-il, de la mascarade et de la pression qu’il aurait subi, le second camp a préféré donc se retirer.
L’ancien bureau se dit fort d’un résultat
Installé en juin 2010 et composé de 17 membres, le précédent bureau syndical du ministère de l’Action Sociale se tape la poitrine d’avoir défendu les intérêts matériels et moraux des travailleurs. Dans son rapport, il fait mention de quelques acquis dont la participation active dans tous les mouvements de revendication salariale que la Guinée a connus ces dernières années ; l’acquisition des bus pour le transport du personnel par exemple…
La nouvelle ministre du département Mariama Sylla s’est-elle mêlée à cette affaire ?
Pourtant, les politiques ne doivent point s’immiscer dans une affaire syndicale, dit-on. Or, selon nos informations, la nouvelle ministre du département aurait dérobé à cette règle. Elle aurait influencé non seulement le Camarade de la CNTG, Amadou Diallo mais aussi, les têtes de liste du second camp briguant le bureau syndical de son département. Une accusation qui se voit aussitôt contredite par la CNTG.
Nos sources révèlent que la ministre Mariama Sylla soutiendrait l’équipe Mamoudou Riad Sylla, membre de l’ancien bureau les noms de famille en disent quelque chose. Un soutien non fortuit qui se justifierait par le simple fait que ce dernier aurait fait porter à une de ses filles, le nom de la ministre il y’a de cela près de 10 ans. Ce faisant, selon nos sources, il faudrait qu’elle soutienne et reconduise alors M. Riad. Est-ce vrai ? Une information qui reste à vérifier.
Le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine, un département si important mais qui peine à se valoriser. Le manque de budget conséquent comme nombreux autres ministères serait la principale difficulté apprend t-on. A preuve, son Fonds de Développement Social et de la Solidarité (FDSS) n’existerait que par le nom. Dans ce ministère, il y’a encore du travail à faire…
Camara Fodé Sita
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