La Guinée traverse une crise sociopolitique, éducative et économique depuis un certain temps, suite à cette situation, le Chef de l’Etat a demandé aux partenaires sociaux une trêve sociale en pleine période de négociation entre le gouvernement le Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG) sur un nombre de point revendiqué.
Sur la question, le Secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, a réagi le mardi 6 mars 2018 par rapport au discours du Président Pr Alpha Condé. Selon lui le moment de la trêve n’est pas propice, à propos il affirme ceci,
« Nous, nous avons reçu hier en groupe avec certains des membres du exécutif national du SLECG, nous avons attentivement écouté le discours du Président de la république qui demande une trêve sociale, mais écoutez, la trêve sociale ne se demande pas en pleine crise, nous avons nos revendications qui perdure depuis très longtemps, nous avons un le payement des 30% de la valeur monétaire du point d’indice avec effet rétroactif, cette revendication est un droit par ce que il nous à été confisquer par le gouvernement, donc les 40% c’est un acquis non négociable. Deuxièmement, nous avons la situation d’un salaire à 8.000.000gnf donc c’est lorsqu’on aura trouvé solution a ses 2 problèmes là que nous pourrons n’est ce pas envisagé de l’accord d’une trêve, mais avant cela, il faudrait que l’Etat satisface d’abord ces revendications avant de nous demandé la trêve sociale, vous savez que nous avons tellement accordé de trêve a ce gouvernement là, depuis l’accession de la troisièmes républiques, 4 ans depuis 2010 jusqu’en 2014 nous n’avons pas revendiqué c’était la trêve finalement ils nous ont dit il faut prendre PPTE, Ebola est venu, mais nous nous serons n’est ce pas nous résigné tout le temps » dit-il.
A rappelé que les négociations se poursuivent intensément sans succès jusqu’à nos jours, l’allure à laquelle évolue les négociations ne rassure pas les syndicalistes, ils risquent de se retirer si rien est fait d’ici vendredi 09 mars 2018, le secrétaire général SLECG Aboubacar Soumah confirme,
« Si rien est fait d’ici vendredi nous allons nous retirer, nous ne pouvons pas tout le temps être au palais du peuple, lorsque la commission de négociation sont là et la partie gouvernementale se retire et va à la présidence et jusque tard la nuit ils ne reviennent pas cela fait 7 jours ils font la même chose, alors comment accorder une trêve a un gouvernement dont les membres sont entrain mené une vie ostentatoires et lorsque la gouvernance est caractérisé par la gabegie et la corruption sans aucune mesure de répression, mais nous les enseignants ne seront des éternels perdants, les éternels résignées, mais où vont les recettes de nos ressources minières, l’or, la bauxite, le diamant etc… on ne peut plus continuer dans cette précarité et c’est maintenant ou jamais que l’on pense à l’amélioration de la condition de vie des enseignants » Affirme Aboubacar Soumah secrétaire général du SLECG.
Ce qu’il faut retenir en claire, le mot d’ordre de grève maintenue par les syndicalistes.
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