La consommation d’huile de palme est vraissemblablement risquée en Guinée, à cause de sa mauvaise qualité qui serait à la base de pludieurs maladies chez certains citoyens. C’est dans le souci donc de résoudre ce problème que la Coopérative Guinéenne d’Agriculture et de Prestation (COGUIPRES) et le groupe Farafina, ont mis en œuvre un projet pour aider les femmes rurales à obtenir facilement une huile de palme de meilleure qualité. C’est à ce titre, que les porteurs de cette initiative etaient devant les médias ce jeudi 8 mars 2018, pour expliquer l’importance de la démarche pour la valorisation de certains produits locaux.
Ce projet sinscrit surtout dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation sur la valorisation d’huile de palme en Guinée et ses dérivées.
Le coût global du projet s’élève à hauteur de 1 million 500 000 dollars sur une durée d’exécution de 5 ans.
L’entreprie COGUIPRES est chargée de fabriquer les machines, elle compte ainsi offrir 300 unités d’extractions d’huile de palme dans les 33 préfectures du pays.
Un projet qui compte créer au moins 13 800 emplois.
Pour la réussite de ce programme, les porteurs de cette initiative ont déjà signé un partenariat avec les compagnies américaines et marocaines.
D’après le président de COGUIPRES, Ibrahima Bah, la Guinée bénéficiera de l’excédente huile de palme et des résidus qui seront transformés en charbon écologique.
Pour M. Bah, l’atout majeur est que ces produits ne contiennent aucun gaz à effet de serre.
Quand au Directeur Général du groupe Farafina, Siba Beavogui, a rappelé les avantages de ce projet. Selon lui, au-delà de la création de l’emploi ce projet permettra à attirer la diaspora guinéenne qui mènerait une vie déplorable à l’occident.
Poursuivant son speech, M. Béavogui indiquera que « la Guinée pourra sauver le monde aussi, s’exprimer dignement dans le concert des grandes nations ».
Ibrahima Soya Bah pour scoopguinée
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