Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Oumar Tounkara a au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce mardi 13 mars à Conakry, a de nouveau, insisté sur les 40% sur indice salarial qui selon lui, ne sont pas à négocier.
En réponse à la récente réaction d’Albert Damantang, Aboubacar Soumah sur le sujet, M. Tounkara dira ceci: « Je voudrais apporter un éclairage. Les 40% ne sont pas un acquis et ils sont non négociables. Ce monsieur (ministre Albert Damantang, ndlr) ne mérite pas d’être ministre du travail. Parce que quand, on est un ministre du travail, on doit d’abord maîtriser les textes qui régissent les relations sociales, entre patron et employé. Mais quand un ministre confond le code de travail et la loi L028, alors, je ne sais pas pourquoi on doit écouter une telle personnalité ? »
Par ailleurs, le principal meneur de la grève des enseignants inflexible sur le paiement intégral des 40%, insiste. « Nous voulons que les 40% soient payés mais pas question de négocier. On a été très clair. Il faut qu’ils soient intégralement payés avec effet rétroactif. Et les négociations ne sont même pas à ce niveau, nous (SLECG, ndlr) les négociations, c’est les 8 millions. Ce ne sont pas les 40% qui améliorent les conditions de vie des enseignants. Or, nous nous sommes lancés dans la dynamique d’amélioration de vie des enseignants. C’est pourquoi, nous avons réclamé la fixation d’un salaire minimum de 8 millions francs pour tous les enseignants. Et nous insistons que les négociations commencent sur ces 8 millions faute de quoi, nous nous ne sommes pas prêts à suspendre la grève. Lorsque les 40% sont payés avec effet rétroactif et que les négociations commencent immédiatement sur les 8 millions et que nous soyons rassurés que les négociations ont commencé, c’est en ce moment nous allons suspendre la grève. Si cela n’est pas fait, nous ne sommes pas prêts à suspendre la grève ».
A quand cette grève va donc tirer son épilogue?
MY pour ScoopGuinée
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