La journée ville morte s’inscrivant dans le cadre de la grève générale de 3 jours, déclenchée par l’Inter-centrale CNTG-USTG n’a pas été suivie à la lettre à Kaloum, la commune administrative de Conakry.
Cette grève générale sensée être observée sur toute l’étendue du territoire national a démarré ce mercredi pour finir le vendredi 6 juillet si rien n’est fait. Cela, dans le but de protester contre l’augmentation du prix du carburant par le gouvernement qui passe de 8000 à 10000 gnf par litre.
En effet, si dans les autres communes de la capitale guinéenne, une certaine paralysie s’est fait sentir, par contre, à Kaloum, la circulation est presque danse. Les citoyens vaquaient librement à leurs occupations, particulièrement, les travailleurs des services publics et privés.
Selon le constat de notre Reporter sur le terrain à Kaloum, boutiques et magasins sont ouverts, ainsi que des différentes banques de la place. Le marché Niger comme d’habitude suit son cours normal, et ses alentours, les étalagistes et détaillants sont bien présents etc…
Rappelons que Kaloum s’est toujours démarquée des autres communes du pays à chaque fois qu’un mot d’ordre de grève est lancé. Ce qui aurait donc encouragé nombreux à rallier cette partie de Conakry.
Contrairement à Kaloum abritant le palais présidentiel, dans certains quartiers de la haute banlieue de Conakry, la tension, des échauffourées ont été constatées. Des routes étaient aussi barricadées très tôt le matin par endroits. Un fait qui s’était élargie même sur les villes de l’intérieur comme Mamou considérée comme la ville carrefour de la Guinée.
Ce débrayage va-t-il continuer ? Aux dernières informations, le gouvernement guinéen a sorti un communiqué hier mardi 3 Juillet, souhaitant des négociations avec l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG. Cela, pour trouver un dénouement heureux dans l’intérêt général.
Ibrahima Bah pour ScoopGuinée
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