La Confédération nationale des Travailleurs de Guinée et l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (CNTG-USTG) et les acteurs de la société civile réunis autour d’une plateforme appelée « les forces sociales de Guinée », ont tenu ce vendredi 13 juillet 2018, une assemblée générale à la bourse du travail à Conakry pour annoncer la prochaine manifestation de rue appelée « la marche verte ».
Lors des interventions, tous les intervenants ont exigé le retour du prix du carburant à la pompe à 8 000 GNF, dans le cas contraire, ils entendent durcir le ton.
Dans son intervention Amadou Diallo a précisé « A partir du lundi 16 juillet 2018 la grève illimitée va se poursuivre et le mardi 19, ça va être une marche de toutes les forces sociales y compris l’inter- centrale. Je pense que chacun de nous est concerné et chacun de nous est déterminé à suivre ce mot d’ordre de grève jusqu’à l’aboutissement total de nos revendications. Alors, je m’en vais vous poser une seule et unique question : est-ce que, vous êtes d’accord à poursuivre l’avis de grève jusqu’à l’aboutissement total de nos revendications? Et, les travailleurs répondent en chœur « oui », …
Parlant de la marche dite verte du mardi, le porte-parole de l’inter-centrale CNTG-USTG, Mamadou Mansaré donne l’itinéraire. Pour les deux bureaux exécutifs et les travailleurs résidents à Kaloum, le point de départ sera la bourse du travail jusqu’au palais du peuple. Dans cette marche, l’inter-centrale sera accompagnée des représentants des forces sociales guinéennes.
Les travailleurs des autres communes de Conakry (Matoto, Dixinn, Ratoma et Matam) de leur côté, prendront le départ à partir de leurs mairies, pour converger vers le palais du peuple où une déclaration sera rendue publique.
Par ailleurs, Mamadou Mansaré dira que pour l’intérieur du pays, toute la classe ouvrière de Guinée et les forces vives de la nation sont appelées à se regrouper au niveau des différentes bourses du travail pour se rendre devant les bureaux de leurs préfectures respectives.
De son côté, Louis M’bemba Soumah, le premier responsable de l’UGTG, très en colère, déclare que, « ce gouvernement ne respecte pas les travailleurs ».
Intervenant enfin, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) Dansa Kourouma tranche en affirmant : « On ne payera pas la facture de la mauvaise gouvernance à la place du gouvernement. Nous n’allons jamais nous associer pour brûler ce pays. Mais ce qui est important, le mot d’ordre lancé par l’intersyndicale et les marches programmées par les forces sociales ont un seul but : la réduction du prix du carburant à 8 000 francs guinéens. La société civile dans une unité d’action, demande à toutes les centrales syndicales de se donner les mains pour faire des forces sociales de Guinée notre locomotive pour le combat inlassable pour la justice sociale… ».
Mohamed Y
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