Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) version Sy Savané était ce jeudi 9 août 2018, devant les médias à la maison commune des journalistes de Coléah. Dans une déclaration rendue publique, ses membres ont fait le point sur les activités du SLECG et sur le système éducatif guinéen.
Dans son intervention de circonstance, la Sécrétaire du SLECG, Kadiatou Bah est étonnée que : « un groupuscule de personnes se réclamant d’un certain « SLECG » inconnu, se targue de se désaffilier de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG). Nous considérons que c’est un non-événement, parce que déjà ce groupe de dissidences là, avec tous les efforts que nous avons fournis pour qu’on travaille ensemble, ils n’ont jamais accepté et ils ont été finalement exclus. Pour nous, ce courrier de désaffiliation est nul et sans effet. Nous rappelons que le SLECG, notre SLECG ne va jamais se désaffilier de l’USTG ».
Parlant des accusations portées contre elle, par le SLECG version Aboubacar Soumah, après l’attaque du siège du SLECG, elle répond ceci : « Ce siège n’a jamais été attaqué. C’est pour le SLECG. Ce siège-là, a été construit par le premier secrétaire général, Louis M’Bemba Soumah qui a déjà fait 4 mandats, 21 ans de poste de Secrétaire Général pour la même structure. Nous ne voyons pas pourquoi les individus se réclament propriétaires privées de ce siège. Nous sommes désolés, nous sommes revenus dans notre maison pour s’installer. Ce groupe de dissidences, ils se sont appelés, les 5 et 10 minutes qui ont suivi ils sont venus nous attaqués. C’est nous qui avions été victime d’attaque, il y a eu des jets de pierre, ils nous ont violenté, ils ont même retiré la moto d’un de nos membres de l’exécutif. Donc entre eux et nous qui a été attaqué ? Au moment où on arrivait, la gendarmerie était déjà sur place parce que moi je suis venue à la dernière minute. Donc quant on parle d’attaque je suis vraiment désolé, on a ouvert nos bureaux ».
Suite à l’attaque du siège, le SLECG Aboubacar Soumah lui a déjà porté plainte contre eux, mais selon Dame Kadiatou, ils ont été les premiers à le faire déjà bien avant « Depuis janvier 2018, nous avons engagé une procédure judiciaire contre ce groupe pour vol, viol de nos droits, faux et usage de faux et tant d’autres comportements délictuels »
Pour terminer, elle lance un appel à l’endroit de ses camarades syndicalistes « Nous aurions souhaité que ce combat soit un combat commun pour pouvoir mieux défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs en général et les travailleurs du système éducatif en particulier ».
MY
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