À l’occasion d’une assemblée générale tenue le jeudi, 13 septembre au siège de la Plateforme Nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD) à Conakry. Les Forces Sociales de Guinée ont manifesté leur désir. Celui de poursuivre le combat engagé depuis la hausse du prix du carburant à la pompe.
Le Coordinateur Général de cette force sociale, Abdourahmane Sanoh, a fait le bilan des actions déjà menées lors de leur revendication contre l’augmentation du prix du carburant qui passe de 8 000 à 10 000 gnf.
« Le 2 juillet dernier, nous avons eu une mobilisation spontanée dans cette même salle autour de l’augmentation injuste du prix du carburant. Cette initiative a mené au combat, mais c’était un mouvement spontané. Un mouvement spontané, en général, lorsqu’il est déclenché, il n’a pas la possibilité de s’inscrire dans la durée à cause de la faiblesse naturelle, de son manque d’institutionnalisation. Ce qui crée des problèmes qui peuvent aller sur des questions de leadership et donner lieu à de dérapages. Je veux parler des tentatives de corruption et autres », a-t-il dressé à l’entame.
Poursuivant son intervention, M. Sanoh indiquera que : « la société civile a permis de savoir que les guinéens ne sont pas toujours divisés, ils peuvent s’entendre sur ce qui est essentiel ».
Parlant de la tentative de corruption et de menace s’il y ‘en a, la PCUD dira ceci : « nous avons vu comment le problème des 21 millions de dollars US, soit près de 190 milliards de francs guinéens, s’est passé au profit d’un petit groupe pendant que l’Etat continue de dire qu’il n’a pas d’argent. Que dire des huit tonnes d’or disparues de la banque centrale ? », se pose la question, le Coordinateur Sanoh.
Pour finir, le premier responsable de la PCUD, invite les Forces Sociales de Guinée à resserrer davantage la ceinture : « Il faut qu’on renforce les relations de confiance entre nous et les populations, qu’on travaille à continuer à bénéficier de la légitimité que le peuple nous donne ».
Aye condé pour ScoopGuinée
Commentaires récents