Après le report de la 3ème édition de la Semaine Nationale de la Citoyenneté et de la Paix (SENACIP), le ministre de la Citoyenneté Gassama DIaby, a fait une sortie médiatique ce jeudi indiquant que cela est dû à l’absence d’un budget pour organiser cet évènement.
Rappelons que cet évènement régulièrement organisé dans la première semaine du mois de novembre de chaque année, a été reporté au 22 de ce mois.
En effet, depuis que le premier responsable de ce département a officiellement affirmé qu’il n’organisera plus la SENACIP, beaucoup de personnes estiment que le retard accusé pour la 3ème édition est liée au retrait du ministre. A cet effet, il a tenu à mettre les points sur les iii.
« La SENACIP est une loi qui ne se résume pas au ministre Gassama, elle est votée à l’unanimité par les groupes parlementaires, chacun est libre de penser ce qu’il veut, ce n’est pas un projet du ministre Gassama, c’est une loi de la république. Si le ministre Gassama ne fait pas quelque chose, une loi de la république doit s’appliquer. Dans la loi sur la SENACIP il est prévu que lorsque le ministère n’organise pas la SENACIP, la Primature peut l’organiser ».
Poursuivant son intervention, M. Diaby, soulignera qu’au-delà de sa personne son département est prêt à organiser cet évènement.
« Il y un comité d’organisation présidé par le secrétaire général qui a mené toute les démarches à temps. Je vous rappelle que dans le budget annuel de 2018, il y avait une ligne budgétaire 3 milliards 5 00 FG prévu pour organiser la 3ème édition. Mais lors de la loi de finance rectificatif, cette ligne a disparu, les gens ont travaillé. Iil n’y a pas eu de budget ce n’est pas parce que le ministre ne veut pas que ça n’a pas été fait, s’il y avait eu un budget la SENACIP serait organisé à temps »
Malgré que le ministre de la citoyenneté a dit qu’il ne veut plus être à la tête de cet évènement majeur, il a laissé entendre, qu’en tant que citoyen, il est disposé a accompagné ce projet à travers des sensibilisations pour la promotion de la démocratie et l’Etat de droit.
Bah Ibrahima
Commentaires récents