La 38ème session ordinaire du conseil des ministre de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) s’est tenue, le vendredi 11 octobre 2019 à Conakry. Une session qui s’est tenu dans un contexte particulier vue que notre l’ABN traverse une zone de turbulence due a plusieurs raisons.
Le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a, au cours du lancement des travaux, précisé que, « La tenue de la session de Conakry fonde un grand espoir et pour la Guinée et pour les autres Etats- membres. Car, depuis plus d’un siècle, nous nourrissons l’espoir de la réalisation du projet intégrateur d’aménagement du barrage de Fomi ; un projet dont l’impact et l’importance n’échappent à personne. Je voudrais, qu’à l’occasion de cette session, des jalons décisifs soient posés notamment, le lancement sans délai de l’étude institutionnelle pour le financement de ce projet. Vous aurez ainsi avancé dans la réponse des attentes des populations, la réalisation des investissements surtout, la cour du bassin ».
Avant de noter quelques causes qui menacent le bassin du Niger à l’instar des autres bassins fluviaux. Il s’agit du changement climatique dont les effets se manifestent par la dégradation de l’environnement, la fragilisation et l’aménagement des ressources naturelles. Et, cette dégradation est observée par la pression exercée quotidiennement par les populations sur les ressources naturelles dans notre espace fluvial qui sont en train de disparaitre».
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Papa Koly Kourouma Fofana a aussi interpellé les uns et les autres afin de sauver « notre instrument commun, notre fleuve Niger ainsi que ’ensemble du bassin. La dégradation très poussée de l’environnement de notre fleuve ne devrait pas nous laisser tranquille ; il faudrait donc, qu’au cours de cette session, que nous prenons des décisions très fortes pour nous permettre de maintenir en vie notre instrument de coopération et d’intégration sous régionale qui est le bassin du Niger ».
Aye Condé
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