La justice ivoirienne a précisé jeudi ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait selon elle « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.
L’opposant Guillaume Soro préparait « un complot » en deux parties : d’abord une opération de communication à l’étranger pour « jeter le discrédit sur le régime » ivoirien, puis « une insurrection civile et militaire », a affirmé le procureur de la République d’Abidjan Richard Adou lors d’une conférence de presse retransmise en direct à la télévision publique. L’ancien président de l’Assemblée nationale (2012-2019), qui devait faire son retour à Abidjan le 23 novembre, avait dû dérouter son avion en raison d’un mandat d’arrêt émis contre lui.
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Ces accusations s’appuient en particulier sur un enregistrement sonore effectué par les services de renseignement ivoiriens, selon le procureur, qui a été diffusé pendant la conférence de presse. On y entend deux hommes dialoguer, dont Guillaume Soro. Il n’a pas précisé où, ni quand, ni comment il a été réalisé, se retranchant derrière le secret de l’enquête.
Avec J. A
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