Le procès des militaires accusés de «vol d’armes, d’incitation à la révolte et détention illégale d’armes » s’est poursuivi ce lundi 30 décembre au tribunal militaire, à Conakry.
A la barre les 22 accusés présents ont tous nié les faits qui leurs sont reprochés. Et, leurs avocats plaident pour la libération de ces accusés.
A la barre, le capitaine Alkaly Facinet Touré du bataillon blindé, accusé par la partie civile de détention illégale d’armes de guerre, arrêté le 31 décembre 2018, nie, des larmes aux yeux. Il soutient que, l’arme qu’il tétient est sa dotation qui date de 2003, au retour de sa mission en Sierra Leone.
Ce que la partie civile dément et indique que cet officier détient cette arme illégalement sans autorisation de ses chefs hierachiques qui avaient autorisé tous les corps habillés à un moment de rendre leurs armes dans les garnisons militaires.
L’accusé retorque et insiste qu’il a reçu cette arme après avoir fait et déposé la demande auprès de l’armurier qui lui a fourni ladite arme.
Pour confondre davantage l’accusé, la partie civile demande au prevenu de montre un document ou la demande qu’il adressée à l’armurier
A propos, le capitaine Alkaly Facinet Touré indiquera que, l’armurier, le commandant Mamadou Aliou a fait valoir ses droits à la retraite ; ce qui peut lui rendre la tache difficile pour trouver la demande que la partie civile lui intime de montrer.
En renvoyant l’audience au 6 janvier prochain, la présidente du tribunal, Mme Lalla Kéita a, sollicité la comparution de l’actuel armurier du bataillon blindé. Avec les archives, il sera facile de faire la lumière sur cette affaire, dit-elle.
A signaler que ce procès qui a débuté le 26 décembre dernier s’étendra sur une période de trois (3) mois.
Mohamed Y
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