Face à la presse ce lundi 13 janvier 2020, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, le Dr Ibrahima Kourouma, a fait un rappel de l’état des lieux du secteur de 1958 à 2010 en affirmant qu’après l’accession de la Guinée à la souveraineté nationale, le secteur de l’urbanisme et de l’habitat a été caractérisé durant des décennies, par un manque de vision qui n’a pas permis d’avoir des villes véritablement urbanisées.
« La capitale Conakry qui était reconnue durant la période coloniale comme la perle de l’Afrique de l’Ouest, s’est caractérisée par des occupations anarchiques, créant ainsi des quartiers spontanés où existe la promiscuité. Un constat qui est malheureusement le même dans plusieurs de nos grandes villes », ajoute-il.
Poursuivant, il fera remarquer qu’avant l’investiture en décembre 2010 du président de la République, le Pr. Alpha Condé, l’état des lieux ressortait le constat ci-après : « Du statut de propriété exclusive de l’Etat à partir de 1960 jusqu’en 1992 qui ne concédait aux personnes morales et physiques privées que le droit de jouissance, la terre, avec la promulgation du Code Foncier et Domanial en 1992, est devenue un bien pouvant être la propriété non seulement de l’Etat, mais aussi des autres personnes physiques et morales, … Par ailleurs, le domaine de l’immobilier a été marqué par une faiblesse de l’offre publique de logements, l’auto construction de logements par les ménages à partir de leurs propres ressources, la prédominance et la cherté des matériaux importés ».
Au regard de cela, il notera entre autres, le désenclavement des quartiers défavorisés des communes de Ratoma et de Matoto, la construction de 5 000 logements sociaux enfaveur des travailleurs de l’administration publique, la réhabilitation de la station dépuration des eaux usées du quartier Cameroun dans la commune de Dixinn
Mohamed Y
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