Nous avons beaucoup espéré, nous avons prié pour que la rentrée 2020 se fasse sous de meilleurs auspices que la situation vécue partout dans le monde, depuis le début de cette année. La pandémie de la Covid-19 résiste aux scientifiques et à nous tous, en dépit des mesures de précaution et d’adaptation de nos comportements. Pis, dans certaines régions du monde, depuis quelques semaines, la flambée de la maladie a repris de plus belle. Nous ne devons pas pour autant baisser les bras. Nous devons nous armer de courage, faire montre de résilience et vivre avec la Covid-19.
Notre organisation a vécu durement cette épreuve avec la perte cruelle de certains de nos membres emportés par la pandémie. Mais aussi, l’économie des médias s’est retrouvée plus que jamais frappée et les effets ont davantage fragilisé les entreprises de médias, ce qui en a rajouté à la précarité des conditions de vie et de travail des acteurs. L’UPF a été obligée de fonctionner au ralenti, de mettre en veilleuse la plupart de ses activités, en cette année qui était tant attendue, celle du 70ème anniversaire de notre organisation. Nos Assises de Tunis (décembre 2020) étaient annoncées comme une apothéose mais ce n’est que partie remise. Aussi, avions-nous prévu de tenir des rencontres régionales notamment un Symposium international en Arménie (Mai 2020). Toutes ces activités sont reportées pour l’année prochaine.
Je peux vous annoncer que nous reprendrons nos activités en 2021, quelle que soit la situation de la pandémie dans le monde. En effet, la marche du monde ne saurait être indéfiniment prise en otage par la pandémie. Nous nourrissons le grand espoir, pour ne pas dire la certitude qu’un vaccin ou un remède sera trouvé contre la maladie. Mais qu’à cela ne tienne ! La marche du monde retrouve de plus en plus son rythme normal, l’UPF s’y fera et s’adaptera aux différents contextes.
Nous invitons alors nos différentes instances à reprendre leurs activités tout en respectant, de manière stricte, les principes de précaution.
Durant ces difficiles derniers mois, l’UPF s’est montrée présente aux côtés de ses membres et de ses différentes sections nationales. Nous avons aussi interpelé les gouvernements sur la situation particulièrement délicate des entreprises de médias. Nous remercions alors les chefs d’Etats ou de gouvernements qui ont bien voulu répondre à notre appel et qui nous ont notifié les mesures de soutien prises en faveur du secteur des médias dans leurs pays respectifs.
C’est à croire que les épreuves devaient nous marquer pour toute cette année. Notre représentant en Algérie, Khaled Drareni, est en prison pour avoir fait son travail de journaliste. L’UPF exige sa libération immédiate.
Cette année peut donc être considérée comme une année purgatoire, l’UPF en sortira plus forte et déterminée mais surtout plus conquérante que jamais.
Par Madiambal Diagne,
Président international
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