C’est un pavé dans une mare déjà agitée qu’a lancé le premier président de la Cour de cassation, vendredi 16 octobre, en proposant de supprimer les immunités judiciaires dont bénéficient les parlementaires et les ministres.
Les relations tumultueuses entre la justice et les pouvoirs exécutif et législatif congolais ne semblent pas près de s’apaiser. C’est même tout le contraire, tant le discours qu’a délivré le premier président de la Cour de cassation, vendredi 16 octobre, à l’occasion de la rentrée judiciaire, était offensif à l’encontre des responsables politiques.
Dans des mots forts et directs, David-Christophe Mukendi Musanga s’est attaqué à ce qu’il a qualifié de « coexistence des immunités des poursuites et des privilèges des juridictions avec la lutte contre l’impunité » dont bénéficient, selon lui, certains hauts responsables du pays.
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