Malgré les progrès réalisés de façon continue en matière de développementéconomique dans de nombreux pays africains, la Banque Africaine de Développement et le fonds International de développement Agricole continuent d’accroître les investissements et d’élargir les partenariats pour promouvoir la transformation de l’agriculture africaine par la technologie et l’innovation.
Pour mieux illustrer ces efforts de développement, la Banque africaine de développement et le Fonds international de développement agricole (FIDA), en partenariat avec le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) et le CGIAR, Co organisent les 29 et 30 avril courant un dialogue de haut niveau intitulé « Nourrir l’Afrique : leadership pour intensifier les innovations réussies ».
Du côté de la Guinée, le Pr Alpha Condé, Président République et son ministre de l’Agriculture participent à cet événement continental. En conséquence depuis 10 ans maintenant, le budget du secteur agricole ne fait qu’accroitre. C’est pourquoi le chef l’Etat guinéen accorde une importance à cet événement.
Organisé en visioconférence, ce forum réunira des chefs d’État africains, des hauts fonctionnaires, des dirigeants de banques multilatérales de développement, des partenaires au développement, des instituts de recherche, des chefs d’entreprise, des opérateurs du secteur privé, des agences d’investissement, des universitaires, des organisations de la société civile et des experts internationaux. Pareillement , ce dialogue de haut niveau se conclura par un communiqué qui contribuera à la réunion préparatoire du Sommet sur les systèmes alimentaires prévu à Rome en juillet 2021 et au Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui aura lieu plus tard dans l’année. Un total d’un milliard de dollars US de nouveaux investissements par les gouvernements et les partenaires de développement pour développer de nouvelles technologies dans les 23 pays invités au Dialogue et au-delà. Un fonds régional de recherche pour le développement de 500 millions de dollars pour répondre aux questions et aux défis qui se poseraient à mesure que les technologies seraient mises à l’échelle et déployées en Afrique
Les objectifs spécifiques de cet événement sont entre autres « d’obtenir des engagements politiques au plus haut niveau des dirigeants pour reproduire les réussites en Afrique ; présenter des histoires d’impact pour sécuriser les ressources et reproduire des exemples de réussite à travers le continent ; parvenir à une vision commune pour mobiliser les investissements afin de produire des technologies et des innovations qui transforment les systèmes alimentaires africains ».
L’Afrique compte aujourd’hui quelque 246 millions de personnes qui dorment chaque nuit le ventre vide. Le nombre d’Africains souffrant de la faim est passé de 214 millions à 246 millions entre 2015 et 2020. La situation s’est détériorée du fait de la pandémie de COVID-19, des effets négatifs accrus du changement climatique, de l’aggravation de la fragilité et de la multiplication des conflits et d’événements comme l’invasion de criquets en Afrique orientale et australe. Au moment où l’Afrique doit lutter contre la pandémie de COVID-19, la faim fait peser une menace plus grande sur le continent. L’Afrique doit de toute urgence renforcer ses systèmes alimentaires dans le cadre des efforts déployés pour surmonter la pandémie de COVID-19 et renforcer sa résilience étant entendu que la productivité est au cœur du défi de la sécurité alimentaire en Afrique.
En tout état de cause l’agriculture africaine est souvent peu compétitive et se traduit par environ un tiers des calories consommées en Afrique et importées de l’extérieur du continent. Récents succès dans la mise en œuvre de la Stratégie Feed Africa de la BAD, en particulier en ce qui concerne le déploiement des Technologies pour la transformation agricole (TAAT) L’augmentation des investissements dans la R&D et la technologie agricoles peuvent contribuer à stimuler la productivité agricole, avec des résultats importants pour la solidité globale des systèmes alimentaires. Toutefois, le financement des établissements de recherche et de développement régionaux et sous régionaux a diminué, ce qui limite les possibilités d’investissements dans l’innovation et la recherche et le développement.
Recentrer les attentions et les investissements dans la R-D agricole, s’explique par le fait qu,il est possible de tirer parti des réussites des partenaires du développement tels que l’AGRA, la BAD, la FAO, le FIDA, la Banque mondiale et l’Infrastructure nationale et régionale de diffusion des technologies (INRTDI)
Identifier les meilleures pratiques et promouvoir la réplication et l’intensification de ce succès parmi les produits de base dans les pays, révèle que le succès à grande échelle, dépendra de l’existence d’un flux de technologies agricoles appropriées soutenues par un réseau de partenaires, notamment les Centres internationaux de recherche agricole, les Systèmes nationaux de recherche et de vulgarisation agricoles, le FARA, les ministères de l’Agriculture, les entreprises d’engrais de semences et de machinerie agricole sans exclure les organisations d’agriculteurs’’.
Source journalhoroya.net
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