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Délivrance des cartes de presse professionnelle : Pourquoi ce retard pour en accéder

La Haute Autorité de la Communication de Guinée, (HAC), est encore cette Institution républicaine inscrite en ligne. Il va falloir réguler le secteur médiatique du pays étant donné qu’il est bourré de fictifs. C’est de cette idée qu’est partie la conception de la carte professionnelle de presse. En somme plusieurs protocoles, le recensement à été fait sur l’ensemble du territoire national par les efforts d’une équipe de journalistes. Hélas, la délivrance a trop tardé suscitant ainsi plusieurs questionnement. La procédure d’enrôlement serait elle remise en cause ? La HAC suivrait elle la marque du favoritisme ? sont entre autres de ces questionnements.

Tous commissaires à la HAC et issus des organes de presse de la place et d’organisation de presse, l’objectif de l’équipe d’enrôlement a été de mettre tous les journalistes Guinéens reconnus par la loi, notamment les techniciens et les stagiaires, dans le circuit de la carte commune de presse. La démarche voudrait après réalisation que le secteur médiatique guinéen soit nettoyer de ses fictifs et puisse permettre plus d’éthique et de faciliter dans le traitement de l’information.

Dans un communiqué parvenu à notre desk le jeudi 28 Avril 2021, la Haute Autorité de la Communication, (HAC) à travers son président, Boubacar Yacine Diallo, indiquera que la cérémonie officielle de délivrance des premières cartes professionnelles de presse est prévue pour le 3 mai 2021 à son siège sis à Kaloum.

Ça devait coïncider à la journée internationale de la liberté de presse. La communication a très tôt eu tout effet et le jour-j les journalistes ont répondu présent à l’appel. Au cours de la rencontre il a été mentionné que ladite carte de presse devra permettre aux professionnels d’obtenir des informations de toute autorité du pays et d’autres entités et aussi d’être identifiables à tout moment. Les données à caractère étatique et institutionnel est fortement considérée.

Une analyse des lieux, le président de l’institution a fait savoir que 2400 postulants ont été enrôlés, dont 2324 dossiers ont été dépouillés et analysés. Les hommes de médias guinéens agrandissent leur cercle compte tenu la quantification, «Le nombre de dossiers jugés acceptables est de 1.686 et 638 dossiers ont été jugés irrecevables», martelle le président. Les causes de recalage sont : L’incohérence des documents de recensement demandés ou encore l’absence de l’un de ces documents.

La cérémonie a connu la présence de certains ministres et des membres de différentes associations de presse en Guinée. A leur nom, Aboubacar Camara, le président de l’Urtelgui a invité la HAC à tout de même s’investir dans la sensibilisation des pouvoirs publics, pour le respect strict du travail de tout détenteur légal de la carte professionnelle de presse, fournie aux hommes de médias.

Par ailleurs, quelques dix cartes ont été délivrées à des commis du secteur. En marge de l’assise, les jours suivants devaient permettre aux journalistes légalement enrôlés d’être munis de ladite carte, pour ainsi faciliter la récolte de l’information. Cependant l’heure est toujours à l’attente après 20 jours de l’annonce. Cette situation appréhende bon nombre de cadres du système informationnel de Guinée.

Interrogé sur les motifs de ce retard, ce commissaire à la HAC et président du comité d’enrôlement de la commune de Ratoma, Ibrahima Tawel Camara explique que « Tous ceux qui ont déposé les dossiers normaux demandés par la HAC auront la carte. Mais pour éviter que la Haute Autorité de la Communication ne connaissent des embouteillages, le président, Boubacar Yacine Diallo a pris une autre mesure. Il s’agit de contacter les journalistes par étape à travers un message dans lequel le numéro de chaque carte sera inscrit pour faciliter la délivrance».

Comme c’est la première fois qu’un tel projet soit mis en œuvre au profit des professionnels de medias guineens, il ajoute que tous les efforts seront déployés pour permettre à tout un chacun d’en profiter et celà sans distinction aucune. Son argumentaire révèle aussi que ladite carte est dotée d’avantages de trois rangs. «Premierement, il faut mentionner que nous sommes en partenariat avec toutes les ambassades accréditées au niveau de notre pays. Donc les détenteurs de la carte que nous délivrons auront moins de difficultés pour se procurer des documents de voyage.

Deuxièmement, la carte en question ne distingue pas les journalistes du privé de ceux du public parce qu’elle est commune. Troisièmement, au cas où les journalistes reconnus par la HAC à travers la carte ont des problèmes sur le terrain avec les forces de l’ordre ou les autorités pour la cueillette de l’information, il sera de notre responsabilité de leur apporter notre complète assistance».

Sur les journalistes exerçant sporadiquement dans différents sièges il laissera ceci, «Ce sont les statistiques du moment. Il y a des journalistes, qui pendant l’enrôlement, étaient en déplacement ou indisponibles, nous en tenons compte. Il y a aussi des journaux qui n’ont pas de siège. Ces médias utilisent quand même des journalistes. Nous avons donc décidé, dans les prochains jours, de procéder à l’enrôlement des journalistes qui y travaillent et des journalistes indépendants».

Amadou Bayo Kanté

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