Reportage, Societe

Circulation des motos-taxis : ce port de casque qui interpelle les autorités

Depuis que les motos taxis sont d’usage dans la capitale guinéenne Conakry, les atouts sont considérables. Entre temps, plusieurs activités ont été menées pour réglementer la circulation de ces engins à deux roues. Partant de la fixation des prix par passager en passant par le côté sécuritaire, jusqu’à la numérotation des motards et la limitation du nombre de passager à un, (1) les syndicats sont à cheval pour parvenir à mettre de l’ordre dans ce secteur pourvoyeur d’emplois pour la jeunesse.

Cependant, le constat révèle encore  des manquements en dépit de tout ce qui s’est fait. Nous parlons notamment du port de casque qui a été rendu obligatoire sous peine d’amende pour ceux qui en refuseraient le port. Il s’avère que les jeunes qui pratiquent l’activité transportent des personnes physiques comme eux et qui ont naturellement les mêmes droits. Donc pourquoi rendre obligatoire le port de casque pour les conducteurs tout en minimisant la sécurité des passagers ? Voici une interrogation méritant toute sa place.

Selon ce jeune exerçant la même activité, Mamadou Saliou Barry les autorités ont bel et bien pensé à tous les aspect relatifs à l’activité de moto taxi « A un moment donné le problème de port de casque à été longuement soulevé et il a été décidé que chaque personne se déplaçant à moto s’en munisse pour assurer la sécurité. Mais dommage que la règle n’ait été appliquée que quelques jours après son annonce», fait-il savoir.

Concernant les raisons de ce relâchement, il explique toujours que la faute incombe aux autorités qui prescrivent des règles mais ne mettent malheureusement pas en place des mécanismes pouvant forcer leur application.

Bien que les motos taxis soient importance pour non seulement les passagers mais aussi pour les jeunes en manque d’emploi, une totale régulation est nécessaire. Cette initive pourrait sécuriser l’activité tout en maintenant la source de revenus qu’elle représente face à ce criard manque d’emploi qui s’écoule dans le pays.

Amadou Bayo Kanté

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