Examinant la situation politique du Burkina, de la Guinée et du Mali en sommet extraordinaire le vendredi 25 mars 2022, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont maintenu les sanctions à l’encontre du Mali. De remarquer qu’ils ont également donné un ultimatum aux juntes Burkinabè et guinéenne. Ils ont donné un délai d’un mois, soit jusqu’au 25 avril, pour que soit présenté un calendrier « acceptable» pour la transition.
Mamadou Sylla, le président du parti UDG souhaite qu’on n’en arrive pas là.
« Je crois qu’il ne faut pas que les autorités acceptent qu’on en arrive là, qu’on arrive à croiser le fer avec la CEDEAO. Moi je peux dire Dieu merci car il j’ai de quoi acheter au moins le sac de riz pour ma petite famille pour un mois. Mais, il faut penser aux autres car il y a des gens qui mesurent chaque jour le pot au marché. Il faut que le colonel et ses hommes pensent à cela. S’ils estiment, parce qu’ils ont accès à toute la ressource de la Guinée aujourd’hui pour s’en sortir, mais il faut qu’ils pensent aussi que le peuple qui ne s’en sort pas. Alors il faut penser à ça pour accepter certaines choses. Ce n’est ni du complexe encore moins de la faiblesse mais à cause du peuple, c’est comme un père de famille qui doit céder sur certaines choses pour mettre sa famille à l’abri. Les autorités n’ont qu’à tout faire pour s’entendre avec la CEDEAO et la communauté internationale », a-t-il invité dans un entretien.
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