Dans un communiqué de la Haute Autorité de la Communication (HAC), lu à la télévision nationale dans la soirée du mardi 22 mai par son président Boubacar Yacine Diallo, a informé avoir eu hier ce même jour une rencontre avec les autorités de la transition sur la situation de l’exercice de la liberté de la presse en République de Guinée et que ces dernières ont réitéré leur attachement à la liberté d’expression et à la liberté de la presse.
Dans ce même communiqué, les autorités de la transition ont assuré que la presse « n’était pas en danger ».
Cette assurance intervient après une « journée sans presse » organisée par les associations professionnelles et le syndicat de la presse privée, en protestation contre les menaces et actions répétées contre l’exercice de la liberté de la presse en Guinée.
« Elles ont assuré la HAC que la presse n’était pas en danger en République de Guinée », a déclaré Boubacar Yacine Diallo dans un communiqué.
Plus loin, Boubacar Yacine Diallo ajoute que les autorités de la Transition ont affirmé que » le CNRD continuera à œuvrer à la garantie du droit pour tout citoyen guinéen de créer, de posséder, d’exploiter une entreprise de presse, d’édition et de librairie, un organe de diffusion d’information d’idées et d’opinions ».
Toutefois, si la junte réitère à la HAC son engagement à restaurer toutes les libertés publiques, individuelles et collectives…elle prévient que ces libertés restent soumises au respect du vivre ensemble, de la loi, de l’éthique et de la déontologie, de la dignité humaine et des droits de la personne, du caractère pluraliste des courants de pensées et d’opinions, cela conformément à l’article 1er de la loi organique L/2010/002/CNT du 22 juin 2010 portant sur la liberté de la presse en République de Guinée.
« Elles réitèrent leur volonté de toujours continuer à œuvrer pour un meilleur accès à l’information dans les conditions prévues par les lois en vigueur aux professionnels de la presse et à tout citoyen. Pour ce faire, elles rappellent, conformément à l’alinéa 3 de l’article 1er de la loi précitée que : l’exercice de cette liberté ne peut être limité que par la loi, pour la sauvegarde de l’ordre public et des exigences de l’unité nationale. L’application de ces limites légales ne peut être considérée par les citoyens ou les professionnels de la presse comme étant un bâillonnement de celle-ci. Comme toutes les libertés, celle de la presse s’exerce dans les limites légales », a précisé Boubacar Yacine Diallo.
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