Le ministre de la justice et des droits de l’homme poursuivi par les leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) pour dénonciation calomnieuse, diffamation publique, injures, violence et voie de fait et abus d’autorité », a comparu ce vendredi 23 juin devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Au sortir de cette première comparution, Charles Wright Ministre a expliqué à la presse la raison pour laquelle il a répondu à cette citation. « Nous sommes en période de transition où M. le président a pris l’engagement devant la communauté nationale et internationale que sa gouvernance n’a et n’aura pour boussole que la justice. Aujourd’hui je suis le garant de cette institution judiciaire, ce qui veut dire a priori comme je l’ai toujours dit et pour rester en cohérence avec cette position de dire que nul n’est au-dessus de la loi… »,
Mais selon le garde des sceaux : » un ministre de la République n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance, un magistrat de surcroît n’est pas justiciable devant un tribunal de première instance. Mais pourquoi on est venu alors connaissant tout ça ? C’est parce que la loi dit que toute personne citée à tort ou à raison à l’obligation de venir. Nous quand même c’est pour respecter cette obligation légale qu’on s’est dit qu’on est respectueux des lois de la République, on ne peut pas nous citer même si c’est à tort avec tout ces propos imputables parce que nous nous réservons le droit de nous retourner contre qui que ce soit qui aurait tenu des propos mensongers. Ça c’est formel là-dessus, qu’on ne pense pas que cela soit de l’acharnement. Il faut que tout le monde soit soumis à la même loi .
Quand on est cité, on est tenu de comparaître, que ce qu’on dise de vous, que ça soit vrai ou faux. Je veux que chaque Guinéen cultive ça, c’est cette exemplarité que je veux donner à la Guinée. Il faut que, à tort ou à raison quand on vous dit de venir, ne dites pas je ne viens pas. Non, venez! Cela fait partie de la culture citoyenne ».
Finalement, le dossier a été envoyé au 3 juillet prochain pour délibéré des exceptions soulevées par les avocats de la défense
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