Depuis quelques jours, les informations faisaient écho d’un rappel à l’ordre de la communauté internationale contre la transition guinéenne. Mais ce jeudi 2 novembre, Dr Morissanda Kouyaté, ministre des affaires étrangères lors de son passage sur FIM FM a apporté des précisions sur son entretien avec deux sous-secrétaires des Nations Unies le mardi dernier à Conakry.
Selon lui, à aucun moment, il n’a été question de chronogramme de la transition avec les deux diplomates des Nations Unies qui ont séjourné en Guinée. D’ailleurs, la population devrait oublier le mot pression, car personne ne peut mettre la pression sur la junte guinéenne, dans l’exécution du chronogramme de la transition.
« Elle est sous-secrétaire des Nations Unies, elle était venue avec un autre sous-secrétaire des Nations Unies pour parler avec les autorités guinéennes du développement dans la transition. En parlant, elle a évoqué l’agenda 20-30. Ce n’est pas que la Guinée, En 2030, il y a des objectifs à atteindre. Elle était en train de nous dire que cet agenda est en cours, qu’il faut mettre le pied sur l’accélérateur, pour que les Nations Unies atteignent les objectifs de cet agenda. Elle ne parlait pas que de la Guinée (…) ceux qui sont arrivés sont des sous-secrétaires des Nations Unies, le colonel Mamadi Doumbouya a, lui, rencontré, le secrétaire général des Nations Unies lui-même. Quand ils ont parlé, celui-ci ne lui a pas parlé de chronogramme ni d’agenda. Une fois de plus, je demande aux Guinéens de se considérer comme un pays indépendant. Nous avons besoin de la communauté internationale, sans elle aucun pays ne peut se développer, mais dans cette coopération avec le monde international, nous avons notre parcelle de divinité. Oublions le mot pression. Personne ne peut mettre une pression sur nous, nous pouvons travailler avec la communauté internationale et nous pouvons fixer des choses avec la communauté internationale qui nous aident beaucoup, que j’apprécie (…) nous sommes en train de travailler dur sur nos propres programmes ici que nous avons librement pris (…) à aucun moment ces deux sous-secrétaires ne nous ont parlé de transition »
Abdoulaye Bangoura
Commentaires récents