Le Premier ministre chef du gouvernement en compagnie de la ministre du commerce, de l’industrie et des PME a procédé ce mercredi 26 juin 2024, au lancement officiel des activités de Guinée Business Forum (GBF) sous le thème : » quelles réformes pour le secteur privé Guinéen?’’. Une initiative du gouvernement guinéen à travers le ministère du commerce, de l’industrie et des Petites et Moyennes entreprises ( PME). La cérémonie s’est déroulée dans un complexe hôtelier de la place en présence des membres du gouvernement, du CNRD, des acteurs du secteur privé, etc.
En effet, la création du Guinée Business Forum ( GBF) est l’expression de la volonté politique du gouvernement d’instaurer le dialogue public-privé comme outil pour mener des réformes afin d’améliorer l’environnement des affaires. Le Guinée Business Forum est la plateforme stratégique qui mobilise les décideurs politiques, les administrateurs et les représentants du secteur privé pour échanger sur les réformes à mettre en œuvre par des actions concertées et permanentes.
Dans son discours de circonstance, Ansouma kaba, 2ème vice-président du GBF, président de la CGE-GUI a déclaré qu’en rendant opérationnel le Guinée Forum Business, le gouvernement guinéen démontre une fois de plus l’importance qu’il accorde au secteur privé dans le développement de notre pays. » Le secteur privé réaffirme sa volonté de parler d’une seule voix et d’avancer dans une seule et même direction, celle du Progrès et du développement partagé. »
Une occasion qu’il a aussi mis à profit pour parler des défis auxquels le secteur privé guinéen fait face tels que la valorisation du contenu local, la formation et le transfert des compétences, la lutte contre l’informalité, la création d’emplois décents, etc.
Et pour lui, relever ces défis nécessite l’instauration d’un dialogue public-privé de qualité, prenant en compte toutes ces préoccupations qui freinent le progrès de notre pays.
En prenant la parole à cette occasion, la ministre du commerce, de l’industrie et des PME, Dr Diaka Sidibé, a indiqué aux partenaires du secteur Privé que le GBF est une opportunité unique pour les acteurs publics et privés de se rencontrer, de partager leurs expériences et de trouver des solutions concertées pour promouvoir la croissance économique et le développement durable.
Ensuite, elle a rappelé qu’en dépit des efforts de développement, le secteur privé guinéen a des préoccupations spécifiques qui l’empêchent de jouir pleinement de son rôle de catalyseur du développement économique de notre pays.
« Les difficultés à accéder aux financements, et les dysfonctionnements administratifs sont quelques-uns des défis qui doivent être relevés. C’est pourquoi, ce cadre de concertation permanent est essentiel pour une vision harmonisée et soutenue. Nous devons travailler ensemble pour répondre à ces préoccupations et pour créer un environnement favorable au développement des entreprises. Nous devons également encourager la création d’entreprises innovantes, favoriser la diversification des sources de revenus, et promouvoir l’exportation des produits guinéens.
A en croire, la ministre Diaka Sidibé, le Guinée Business Forum GBF représente une avancée significative dans notre politique économique. « Il vise à simplifier les procédures administratives, à encourager l’entrepreneuriat et à favoriser la création d’emplois. En offrant un cadre juridique et fiscal adapté aux besoins du secteur privé, nous créons des conditions propices à leur épanouissement et à leur réussite.
Je vous encourage donc à participer activement aux discussions, à partager vos expériences et à formuler des recommandations concrètes. Vos contributions seront essentielles pour affiner notre approche et garantir que le GBF réponde aux attentes et aux besoins de tous les acteurs économiques.
En présidant les travaux, le premier ministre chef du gouvernement a invité les acteurs du secteur privé et public à se donner la main afin qu’ils soient les créateurs de richesse et d’emplois ; » Réunissez-vous, organisez-vous, donnez-vous la main pour que le secteur privé national puisse être un secteur, porteur, créateur de richesses. En tant que premier ministre chef du gouvernement, et les autres ministres, quel est notre rôle dans tout cela ? C’est de faire en sorte que nous soyons au service de l’économie. »
Pour Amadou Oury Bah : » L’Etat ne doit pas se substituer au secteur privé. Mais un secteur privé ne peut pas prospérer lorsque l’Etat est faible ou l’Etat est absent. C’est la raison pour laquelle plusieurs réformes sont engagées pour permettre à ce que le secteur privé soit dans une logique de performance pour créer de la richesse… mais la nation ne peut pas s’enrichir s’il n’y a pas de secteur riche créateur de richesses. »
A rappeler qu’à la fin des travaux du GBF, les résultats suivants sont attendus:
– L’environnement des affaires est amélioré;
– Les propositions de réformes sont adoptées et vulgarisées;
– Les investisseurs nationaux et étrangers sont attirés par les opportunités d’investissements en République de Guinée.
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