Le Premier ministre chef du gouvernement, Amadou Oury Bah accompagné de son cabinet a visité ce vendredi 23 août 2024, le chantier des travaux d’expansion et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Une visite qui a permis au premier de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux dans sa première phase avec un niveau d’exécution de 75%.
En effet, tout a commencé par la présentation du projet, une visite de terrain conduite par le Directeur Général de la SOGEAC s’en est suivie. Sur le chantier, Amadou Oury Bah en compagnie du directeur général de la SOGEAC ont visité par exemple le bâtiment administratif de la SOGEAC, le bâtiment de la porte d’entrée de l’air de trafic mais aussi la cantine et bureaux.
Après cette visite, le premier ministre Amadou Oury Bah se dit très impressionné par l’ampleur des travaux, mais aussi par le bon suivi du timing. » Je suis très satisfait, c’est vrai que je ne suis pas un expert en la matière, mais comme vous le constater, j’ai vu à travers une vidéo ce qui est projeté, et je peux vous dire que lorsque tout sera terminé tous les guinéens quelques soit l’endroit où se trouvent aujourd’hui dans le monde seront fières de l’aéroport de notre pays.
Puisque d’ici la fin de l’année en décembre 2024, pour la première phase d’après les explications que nous avons eu de la direction générale de l’aéroport Ahmed Sékou Touré, le délai sera respecté pour enclencher la deuxième phase qui est aussi une autre phase extrêmement importante .Donc c’est une modernisation de l’aéroport de Conakry, et puis c’est une volonté de mettre à niveau en terme de comparaison avec les autres aéroports internationaux africains, de mettre Conakry à un niveau susceptible d’être au même niveau que l’aéroport actuel de Dakar. » martèle le patron du palais de la colombe.
Pour Amadou Oury Bah tout ceci est une ambition, une volonté et un accompagnement de l’émergence de la Guinée comme un acteur majeur dans la région.
« 2025 est une période très cruciale pour faire émerger la Guinée comme un pays à croissance économique forte. Et donc, il faut se doter d’ infrastructures permettant d’accompagner cela. Là c’est l’aéroport qui est en phase avec cette volonté, cette ambition. De l’autre côté également, il y a sur le plan des infrastructures routières des grands travaux qui sont engagés. Et je peux vous dire également que sur le plan des infrastructures énergétiques pour permettre que tout cet écosystème puisse s’alimenter correctement, nous sommes tenus de faire en sorte que la Guinée pour l’année 2025, ça sera une période de basculement qui permettra d’ouvrir de nouveaux horizons pour la Guinée » a-t-il déclaré.
De son côté, le Directeur Général de la société de gestion et l’Exploitation de l’Aéroport de Conakry, Namory Camara a fait comprendre que « Aujourd’hui nous sommes à 75% du taux d’exécution sur la première phase. Comme le premier ministre l’a dit fin 2024 nous allons délivrer les infrastructures que vous voyez aujourd’hui en décembre qui constitue la première phase. Donc, je peux vous rassurer que les choses se passent très bien et aujourd’hui on est très heureux de recevoir Monsieur le premier ministre…c’est la volonté du Chef de l’Etat le général Mamadi Doumbouya qui se traduit ici. Je pense que tout ce qui se fait ici aujourd’hui c’est à l’avantage et à l’honneur du président de la République qui a pris une décision stratégique de moderniser et de reconstruire un nouvel aéroport à l’image des autres. Et je peux vous rassurer que lorsque l’infrastructure sera finie elle ne sera même pas au niveau de l’aéroport de Dakar, nous estimons qu’il sera au-dessus de l’aéroport de Dakar, ça on peut assurer » a-t-il promit
Fatoumata Binta Barry, cheffe de cabinet ministère des Transports rassure que: » A la fin de ces travaux on pourrait accueillir 3 millions de passagers à l’aéroport Ahmed Sékou Touré. »
A rappeler que ce projet de grande envergure porté par le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya et son Gouvernement vise à accroître la capacité d’accueil de l’Aéroport à 3 millions de passagers par an contre 500 000 à ce jour.
Mohamed Fanta Camara
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