Claude Pivi « Coplan », ou encore chef du village comme on l’appelle affectueusement est finalement arrêté par la police libérienne après plus de dix mois de cavale.

Avant sa condamnation pour crime contre l’humanité dans les événements du 28 septembre 2009, il s’est évadé de la maison centrale de Conakry le 4 novembre dernier avec l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara et deux autres, Pivi ne retournera pas en prison. Il continuera de courir. Sa tête sera mise à prix.

Mais pour le moment, les détails de son arrestation restent encore flous, mais il est certain que la coopération entre les forces de sécurité de la sous-région a joué un rôle crucial dans cette opération.

Sur les deux images de son arrestation qui circulent sur la toile, Grand Co est apparu amaigri et affaibli, le regard dans le vide avec la police libérienne et de l’autre assis dans un canapé, le pied allongé.

Incompréhension au sommet de l’Etat : Entre Dr Dansa Kourouma et le ministre Kaïraba qui faut-il croire ?

 L’on se demande entre les deux qui faut-il se fier. Lorsque sur Radio France Internationale (RFI), le président du Conseil national de la transition, Dansa Kourouma confirme l’arrestation du fugitif Jean Claude Pivi sur le sol de la République de Libéria.

Ce que le chef de département en charge de la Justice et des droits de l’homme, Yaya Kaïraba Kaba n’a encore jusque-là confirmé.

Selon le ministre de la Justice guinéen, aux environs de 11heures, il était a-t-il dit au même niveau d’information que les hommes de médias. Et d’ajouter que ladite affaire est une affaire d’État à État. « Nous ne sommes pas officiellement saisis encore. Mais par la magie des ondes, comme tout le monde, nous avons cette information et nous nous employons à la vérifier pour éventuellement prendre des dispositions », a déclaré Yaya Kaïraba Kaba.

Avant de préciser, qu’ils ne peuvent pas être indifférents audit évènement.

Avec billetdujour.com