La préfecture de Coyah à servi de ccadre ce lundi 27 septembre 2024, à l’ouverture des travaux de l’atelier national d’élaboration et de validation des directives nationales de prise en charge des cas de MPOX. C’est une initiative de la société guinéenne de pathologie infectueuse ( SOGUIPI) en collaboration avec la direction nationale de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie à travers le ministère de la santé et de l’hygiène publique, sous financement de l’organisation ouest de la santé
Six (6) jours durant, les acteurs de la santé passeront en revue plusieurs thématiques notamment la revue de la littérature. Au cours des travaux, il sera question d’analyser les données disponibles sur le MPOX, y compris les recommandations de l’OMS et d’autres agences de santé. Il sera également question de la révision initiale du guide suivie d’une revue par un comité d’experts pour validation.
Le tout va permettre aux participants d’élaborer un guide qui leur permettra de formuler des recommandations pertinentes pour la prévention, le diagnostic, la prise en charge des cas de Mpox incluant le soutien psychosocial pour les patients et leurs entourages.
Les prochaines étapes consisteront à la validation, c’est-à-dire à l’organisation d’un atelier de validation avec la participation des parties prenantes et dissémination du guide à travers le webinaire les utilisateurs fiscaux .
A en croire les initiateurs, l’objectif de cet atelier développer un guide complet et pratique pour la prise en charge du Mpox, destiné aux professionnels de santé pour l’amélioration des soins aux patients, la réduction de la transmission du virus, et la minimisation des impacts sanitaires.
Quant aux objectifs spécifiques, ils se résument en:
– Définir les protocoles standarisés pour le diagnostic clinique et de laboratoire du MPOX ;
– Établir des lignes directives pour la prise en charge thérapeutique, y compris les traitements antiviraux et le soutien symptomatique ;
– Formuler les recommandations pour la prévention et le contrôle des infections dans les établissements de santé et la communauté , etc.
Pour vaincre cette maladie, les efforts sont en train d’être fait au niveau des partenaires. C’est le cas par exemple de l’organisation mondiale de la santé ( OMS).
» Également, nous avons introduit une requête de beaucoup de médicaments, environ 113 molécules, et nous sommes en attente de réponse. Donc, c’est pour dire que l’OMS en Guinée et ailleurs n’a vraiment pas croisé les bras et on est en train de fournir des efforts qui vont nous aider à faciliter la prise en charge des cas éventuels. »
Pour le Professeur Mamadou Saliou Sow, président de la Société guinéenne des Pathologies infectieuses et tropicales, l’idée d’élaboration du guide intervient au moment que la maladie MPOX a été déclarée comme étant un problème de santé publique de portée internationale.
Lors de son exposé, il a présenté aux participants tous les aspects cliniques de MPOX, y compris les complications liées à cette maladie, notamment les complications oculaires, les complications psychosociales, etc.
» Donc ,c’était de faire en sorte que tous les collègues aient un même vocabulaire pour la prise en charge de cette maladie. », dit-il
Le professeur Keita Mamadi Mory, psychiatre, addictologue, de son côté exposé sur la thématique portant sur le soutien psychosocial
« Alors, cette thématique me tient beaucoup à cœur dans la gestion des épidémies en Guinée. Parce que, tout comme la population, les malades ont besoin d’informations. Et qu’elles soient des informations précises, claires et très pratiques…..Et c’est pourquoi l’épidémie, comme le diraient certains scientifiques, représente vraiment une opportunité pour nous, qui doit nous permettre de prendre des leçons par rapport au passé. Les cas de rumeurs, les cas de mauvaise gestion qu’on a pu enregistrer. C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes là, justement, pour prendre le devant, devant l’avenir. »
En août dernier des cas de la maladie MPOX ont été notifiés en Guinée. Pour faire face, les spécialistes ont pris le devant pour mettre en place un guide de prévention de cette maladie. C’est ce qui va leur permettre de recevoir, à partir de ce document, les conseils pratiques.
« Et moi, je suis intervenu sur le soutien psychosocial. Qu’est-ce que nous pouvons apporter à la population, comme soutien, psychologiquement, aider la population à faire face à une catastrophe ? Que ce soit cette maladie maintenant, ou à une autre catastrophe, la population a besoin d’avoir des informations, d’une manière précise, là-dessus, pour éviter les rumeurs. Donc, tous les participants devraient s’approprier de ces conseils-là. Il doit d’abord former une équipe, qu’on appelle l’équipe pluridisciplinaire, une équipe de travail technique, qui va être formée sous le soutien psychosocial, à apporter aux malades… »
Au nom du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur préfectoral de la santé de Coyah, Dr. Sékou Ggnoma Camara, indiqué que : « Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de reflétion sur cette maladie servira de moyen pour aider les parties prenantes à se préparer pour une éventuelle riposte. »
A la fin des travaux,les résultats attendus sont entres autres
– Un guide structuré couvrant tous les aspects de la prise en charge du Mpox est validé et diffusé ;
– Le guide est adopté et validé auprès des professionnels de santé et des institutions ;
– Le guide est appliqué dans les établissements de santé.
N’famoussa Y
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