Après la décision prise par le comité exécutif de la CAF de disqualifier le Syli cadet à la prchaine coupe du monde des moins de 17 ans, suite à la plainte du Sénégal sur l’âge de deux footballeurs guinéens ayant participé à la CAN U-17 en Tanzanie, le président de la Féguifoot Antonio Souaré allume la CAF.
A cet effet le parton du football guinéen a fait une sortie médiatique ce lundi, tout en contestant cette décision et a profité de l’occasion pour dénoncer le dysfonctionnement de la CAF.
Pour le président de la FEGUIFOOT, cette décision de la CAF qui disqualifie le Sily Cadet relance le débat juridique. « Le comité de la CAF n’avait pas le droit de prendre une telle décision. Comment le Sénégal peut-il avoir raison ? Faut-il prendre en compte un problème qui s’est passé au Japon il y a deux ans ou faut-il considérer les nouveaux passeports biométriques ? La CAF va-t-elle se dédire quand on sait que tous les IRM et tous les documents ont été validés avant la compétition et même avant les matches ? En plus, le Sénégal a réagi après 48 heures alors qu’il est dit dans les règlements de la CAF que toute réclamation doit être faite avant le match. Les Sénégalais n’ont porté plainte qu’après le match. Cette décision n’est qu’administratif et non juridique. C’est une décision classique. C’est le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui a le dernier mot. D’ailleurs, nous étions hier 23 juin en réunion de commission d’appel alors que la décision est prise depuis le 20 juin. Je ne comprends pas ! Ce n’est pas normal ! Nous allons-nous battre. Chacun a son mot à dire. La bataille juridique continue. Un collectif d’avocats travaille sur le dossier. Les avocats vont analyser point par point et on verra… C’est à la TAS qu’il revient le dernier mot», a expliqué le président de la féguifoot.
En ce qui concerne la première sortie du « Syli National » à Alexandrie face aux « Baréa » de Madagascar, Antonio Souaré demande aux Guinéens d’attendre les prochains matches du Syli pour se prononcer. Comme quoi, on peut rater une première sortie et réussir les autres. « Vous savez, c’est une grande équipe qui gagne. C’est vrai. A la première mi-temps, les joueurs ont présenté un bon visage. Ils sont revenus de la mi-temps, déconcentrés. Ils ont sous-estimé l’adversaire. Et sur deux petites fautes, ils ont encaissé deux buts. Mais on les a recadrés hier. Ce ne sera plus la même chose. Les joueurs sont plus conscients que nous. Maintenant concernant le choix des joueurs, je n’interviens pas dans le choix tactique de l’entraineur. C’est à lui d’opérer les choix. Il est libre. Je ne dois pas interférer. L’entraineur a une mission. Personne n’a influencé son choix… »
Pour le cas des binationaux, le président de la fédération du football ne veut pas entendre des critères « bizarres » allant dans le sens de la déstabilisation de l’équipe. « Binationaux ? Laissez ça ! Ce sont des Guinéens… L’entraineur propose, fait le choix et nous menons les démarches pour les faire venir. Les critiques, on en aura toujours… Mais laissez l’entraineur ! Attendons les autres rencontres pour le juger ».
ScoopGuinée
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