Le ministre de l’Economie et des Finances était, le lundi 18 novembre 2019, devant les élus députés pour présenter le projet de loi de finances initiale de 2020.
Dans son discours, Ismaël Dioubaté a rappelé aux députés que, le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2020 s’inscrit également dans la poursuite de l’amélioration de la gouvernance et du climat des affaires en vue de promouvoir le développement du secteur privé et une croissance à la fois inclusive et partagée.
A cet effet, il notera que : « conformément à la politique budgétaire du gouvernement contenue dans la lettre de cadrage du Premier ministre et prenant en compte le rythme d’exécution budgétaire projetée fin 2019. Les grandes masses et soldes caractéristiques du projet de budget de l’État pour 2020 se présentent ainsi : les recettes totales sont estimées à 21 706, 2 milliards, soit 15% du PIB. Par contre, les dépenses totales se chiffrent à 26 730,7 milliards, soit 18,3% du PIB dont 9 478 milliards en dépenses d’investissement, soit 7% du Produit Intérieur Brut (PIB). Le solde de base est 922,30 milliards, soit 0,6% du budget.
Par ailleurs, il a précisé aussi qu’en plus de la stabilité de cadrage macroéconomique et du respect des engagements internationaux de la Guinée, les orientations de la lettre du cadrage du Premier ministre ont mis l’accent sur : « la croissance économique inclusive et le partage de la prospérité, l’amélioration du cadre de vie de la ville de Conakry et, le renforcement de l’Etat de droit et de la consolidation de la démocratie ».
Selon M. Dioubaté, les principales hypothèses retenues pour le projet de loi de finances 2020, se résument en : « la réalisation d’un taux de croissance du PIB à 6,3%. Aussi, il sera question de ramener le taux d’inflation moyenne à 8,3%, de réaliser un taux de pression fiscale de 13, 5% et, stabiliser le taux de change à 9 225 GNF pour 1 dollar américain ».
Pour atteindre, poursuit-il, les objectifs de la politique budgétaire du gouvernement pour 2020, des mesures de politique et de l’administration fiscales sont envisagées pour soutenir la mobilisation des recettes afin de créer l’espace budgétaire nécessaire au renforcement des dépenses publiques prioritaires de soutien à la croissance.
Mohamed Y
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