Dans le but d’inciter les hommes de médias à s’intéresser davantage au sujet de migration devenu un phénomène mondial, l’Union de la Presse Libre de Guinée (UPLG), en partenariat avec l’ONG Allemande Africa Positive, a organisé un atelier de formation qui a pour thème :’’Médias et Migration’’ , à l’endroit des journalistes, des éducations des journalistes et des rédacteurs, le mardi 11 décembre 2019, à la maison de la presse de Kipé à Conakry.
Selon, le président l’UPLG, Ankou Grégoire Koffi, cette formation, est une opportunité pour les hommes de médias de renforcer leur capacité dans le domaine de la migration. Cela, tout en profitant de l’expertise des formateurs pour acquérir des connaissances nécessaires leur permettant de savoir mieux traiter les sujets liés à la migration.
‘’Cette formation vient à point nommé pour les journalistes, pour améliorer la qualité de la couverture médiatiques des sujets sur la migration’’, a-t-il insisté.
C’est dans ce même ordre d’idées que, la Responsable de Africa Positive, Veye Tetah a rappelé que, ce projet orienté dans plusieurs pays africains, est financé par le gouvernement allemand avec pour objectif, de souligner les contraintes liées à l’immigration clandestine pour le développement des Etats africains.
Pour sa part, le formateur, qui est également un ancien journaliste camerounais, Eric Chinje a évoqué le rôle primordial des hommes de médias africains pour freiner l’immigration clandestine afin d’éviter la fuite des cerveaux et les pertes des vies humaines des jeunes africains sur la mer méditerranéenne.
Sur ce, il met un accent particulier sur la responsabilité des journalistes en disant : ‘’Les journalistes doivent animer le débat c’est aux journalistes d’aider aux citoyens à comprendre tous les contours du problème de migration. Le gouvernement aussi à le devoir de trouver une réponse à cette question de migration à travers une bonne politique. Ainsi, les rôles doivent se compléter et les médias sont au milieu et ils doivent s’impliquer davantage’’.
Après avoir soutenu que la résolution du problème de migration, demande l’implication de tous les acteurs notamment, les journalistes, le gouvernement, la société civile et le monde des affaires, il estime que chacun doit jouer son rôle pour éduquer et sensibiliser les citoyens.
Bah Ibrahima
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