Umaro Sissoco Embaló, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle – dont les résultats sont contestés par son rival, Domingos Simões Pereira – , a réussi à rattraper son retard sur son adversaire. Pour autant, le nouvel homme fort de Bissau n’en a pas fini avec l’ancien parti unique.
Les traditionnels vœux de réussite pour la nouvelle année ont rapidement été exaucés pour Umaro Sissoco Embaló. Le 1er janvier, la Commission électorale nationale (CNE) proclamait le candidat du Mouvement pour l’alternative démocratique (Madem), 47 ans, vainqueur de la présidentielle du 29 décembre, avec 53,55% des voix, contre 46,45% pour son rival, Domingos Simões Pereira, dit DSP.
Plus d’un mois après le premier tour, dont il était arrivé en deuxième position avec 27,65 % des suffrages, Umaro Sissoco Embaló a donc rattrapé son retard sur son adversaire. DSP, arrivé en tête le 24 novembre avec 40,13 % des voix, avait pourtant près de 12,5 points d’avance sur son rival.
Mais les chiffres proclamés mercredi ont montré que le patron du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) ne disposait en réalité que d’une faible réserve de voix supplémentaire. La forte abstention, de plus de 27 % – plus importante qu’au premier tour – , a certainement fait un peu plus pencher la balance.
Avec J. A
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