En Afrique subsaharienne, si le Coronavirus a déjà tué près de 200 personnes depuis le début de l’épidémie, il faut tout de même rappeler que, dans cette région du monde, le paludisme tue 30 000 personnes par mois, dont plus de 20 000 enfants de moins de 5 ans.
Cette maladie, pour laquelle il n’existe toujours aucun vaccin testé, tue également 800 femmes enceintes africaines chaque mois.
Ainsi, les ravages annuels du paludisme en Afrique subsaharienne, représentent plus de 3,5 fois ce que le Coronavirus fait subir au monde entier depuis le début de l’épidémie.
On comprend peut-être mieux, à la lecture de ces chiffres, ce que certains chefs d’Etat africains veulent dire quand ils en appellent, ces derniers jours, à un « nouvel ordre mondial ».
Avec A. Ecofin
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