En Guinée, la Haute autorité la communication s’inquiète de l’impact des discours haineux sur la campagne des élections présidentielles du 18 octobre. L’autorité a mis en garde contre la tenue de discours haineux dans les médias, mais n’a jusque-là pas annoncé de sanctions contre les contrevenants.
En Guinée, la Haute autorité de la communication (HAC) a mis en garde contre les discours haineux dans les médias durant la campagne électorale de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. Dans un communiqué rendu public le 3 octobre, l’institution a demandé à l’ensemble des acteurs politiques de faire preuve de retenue.
« La HAC constate avec préoccupation et déplore la tenue de discours de haine et d’incitation à la violence. Soucieuse de voir une campagne électorale sans violence et une période post-électorale apaisée, elle demande aux médias de privilégier la préservation de la paix et de l’unité nationale », peut-on lire dans le communiqué.
Alors que de nombreux pays africains approchent de périodes électorales dans un environnement assez houleux, le sujet des discours de haine dans les médias est très abordé ces derniers jours. Si certains pays ont pris le parti de la sanction, d’autres choisissent la sensibilisation.
Avec A. Ecofin
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