Ce jeudi 08 juillet 2021, le Festival de la Culture et du Cinéma guinéen, (Feccig) a tenu à l’occasion d’une conférence de presse a faire part de la mise en marche de sa 8è édition. Se déroulant à la maison de la presse de Guinée, la conférence a connue la présence de l’ambassadeurs de l’Espagne en Guinée et de plusieurs acteurs du cinéma guinéen.
Pour cette dernière édition, les organisateurs ont choisi pour option de jumeller deux activités à la fois. C’est ce qu’a voulu justifier l’administrateur général, Aboubacar Koumbassa, « Pour cette huitième édition, le Feccig a sur sa feuille de route deux grandes activités principales. La première c’est le lancement de la résidence d’écriture de série et la deuxième consiste au lancement du concours une minute une violence», fait-il savoir.
Nous comprendrons par là que le Festival Culturel du Cinéma guinéen a décidé cette fois-ci de mettre un accent sur la réalisation des séries télévisées pour permettre de mieux transmettre les valeurs culturelles au niveau international. Vu que le séries télévisées ont le mérite de retenir plus longtemps le téléspectateur par rapport au film unitaire. Donc Pour ce faire, le Feccig compte impérativement assurer la formation des cinéastes pour leurs permettre d’être plus compétitifs sur la scène internationale.
Autre part, un privilège à été rendu au cinéastes guinéens résidents en Guinée au détriment de ceux vivant sur d’autres territoires. C’est à dire tous les postulants pour la participation à ces deux activités doivent forcément être résidents en Guinée.
Dans sa prise de parole, l’ambassadeur d’Espagne en Guinée, son Excellence monsieur Cristian FON CALDERON a fait état des évolutions connues en audiovisuel ces dernières années dans son pays d’origine. Puis, il a rassuré de la disponibilité de son ambassade à être un accompagnateur fiable dans l’ensemble des activités que vont mener le Feccig au compte de cette 8ème édition.
Associé aux activités en tant que partenaire, le Directeur Général adjoint de l’Office National du Cinéma Guinéen, monsieur Noël Lamah rappelle que sa structure est celle chargée d’organiser, cordonner et impulser toutes le activités cinématographiques en République de Guinée. Par ailleurs, il affirme « le culte de la personnalité ne sert en rien le cinéma Guinéen. Il faut savoir céder pour permettre au cinéma du pays d’aller de l’avant».
Plus loin, il dit que les problèmes du cinéma guinéen se situe à deux niveaux : le problème lié à la formation et celui lié à la mobilisation des ressources. Sur le deuxième point il fait constater que pour obtenir des financements avec les instances internationales, il faut que les dossiers soient bien fondés. Et pour cela il soutient que peu sont les cinéastes Guinéens capables de fournir de tels dossiers à l’heure qu’il fait. Voilà déjà pourquoi la formation rentre en ligne de compte.
A rappeler que la 7ème édition du Feccig s’est tenue en 2020 et à connue la participation de plusieurs candidats étrangers et de deux Guinéens dont l’un était sorti avec le premier prix. A cela s’ajoute la difficile conjoncture du Covid-19 qui en se moment battait son plein.
Amadou Bayo Kanté
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