Ce n’était-il pas le lancement du coup d’envoi qu’à été fait le 05 septembre 2021 en Guinée lorsque de force le CNRD du Colonel Mamady Doumbouya s’est pris au régime d’Alpha Condé ? Peut-être si, même si le Mali voisin est à l’avant dans ladite affaire et en sait mieux de cette affluence de coup d’État ouest africains. Trois pays déjà, le Mali, la Guinée le Burkina Faso et de justesse le président Umaru Ambalo Sissoko s’est tiré d’affaire dans l’après midi du 1er février 2022 avec des militaires qui ont également voulu l’expulser de son palais présidentiel pour en faire un quatrième coup d’État en moins de 05 mois. Cette situation ne peut être admise d’autant plus que les coups d’État en eux-même ont souvent constitué des éléments conducteurs à d’autres crises dans les pays les ayant toutefois connus soutiennent certains observateurs. Tout compte fait les interrogations abondent et les citoyens quand à eux se maintiennent fermes et préférent que l’Afrique évolue à l’image des continents restants au lieu de stagner dans des coups de force. De ce fait, lors de son intervention dans une émission radio le 02 février 2022, le président de l’Alliance pour le Renouveau National (ARENA) Docteur Koureyssi Condé s’est montré intéressé par cette actualité.
À l’entame, il affirme que ces coups d’État s’apparentent en nom mais très différents « D’abord je regrette les coups d’État, je condamne les coups d’État et je suis obligé d’accepter le fait que les coups d’État sont différents malgré le fait que les conflits sont différents. Le coup d’État en Guinée est un coup d’État sur la gouvernance et le troisième mandat. Le coup d’État au Mali est dû aux conflits internes ainsi qu’à la présence massive des services de défense et de sécurité de la communauté internationale. En ce qui concerne le Bourkina ce n’est pas une provocation intérieure mais des attaques extérieures qui avancent vers la capitale comme dans le temps avec le cas du Liberia donc ces coups d’État se ressemblent mais ne sont pas les mêmes ce qui dit que la notion d’État telle qu’ adopter à notre accession à l’indépendance, aujourd’hui le résultat est que l’État en Afrique ne se porte pas bien et les organisations régionales reconnues par la charte des nations unies ne s’adaptent pas aux réalités des peuples», a-t-il souligné.
Concluant son intervention, Koureyssi émet le souhait de ne pas voir ses coups d’État continuer, « Est ce que ces coups d’État vont continuer je n’en suis pas sûr parce que je ne le souhaite pas, ce que je souhaite c’est que la Guinée joue le rôle de Génie médiateur, dans le gouvernement il y’a des experts en celà, au sein des partis politiques également c’est le cas de Lansana Kouyaté, Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo le premier ministre et moi-même qui sommes à l’international et beaucoup d’autres personnes qui peuvent contribuer pour que la Guinée joue le rôle de médiateur et de solutions civile à ces problèmes militaires», apporte-t-il pour mettre un terme à ces coups de force.
A rappeler qu’en Guinée depuis le 05 septembre jusqu’au jour d’aujourd’hui plusieurs réformes ont été engagées par le CNRD afin de redynamiser les fondations de l’État et pour permettre au prochain gouvernement de conduire à bien les destinées de la Guinée.
Amadou Bayo Kanté
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