Installé, la mission des Guinéens étrangers résidents au Maroc accompagne le CNT

Ce 05 février au palais du peuple les membres du CNT ont officiellement été installés. Composé de 81 membres dont son président Dansa Kourouma, les messages de soutien n’ont pas manqué à leur égard pour mettre en place de belle manière les institutions de refonte et adopté à l’unanimité une nouvelle constitution.

Présents à la cérémonie, les membres de la mission des Guinéens de l’étranger résidents au Maroc se sont fait représenté par leur délégué Amadou Sadjo Baldé qui dans son intervention n’a pas manqué d’adresser son soutien au CNT naissant, «Nous étions sollicités et invités ici au niveau de l’installation des membres du Conseil National de la Transition. Nous sommes venus depuis le matin et ont assisté à quasiment tous les discours qui y ont été tenus. Nous les souhaitons bonne chance dans l’exercice de leur fonction parce que c’est le moteur de la transition, c’est le moteur de l’espoir de tous les Guinéens actuellement et nous souhaitons aussi bonne chance à notre ami Dansa Kourouma qu’on connait très bien nous lui souhaitons une excellente mission pour aboutir. Parce que quand on parle de transition on pense directement à l’instauration d’une démocratie. Donc nous voulons un chronogramme très bien établi que va nous faire le CNT avec l’exécutif qui est le CNRD et la primature afin de sortir la Guinée de ses sanctions et aller le plus rapidement à une élection libre pour ramener la démocratie et l’ordre constitutionnel que tous les Guinéens attendent», a-t-il rassuré.

« Compte tenu des sanctions tout le monde veut travailler avec la Guinée mais il faut que le CNRD arrive à comprendre que le peuple est à l’écoute, la communauté internationale est à l’écoute également. A travers ce que nous disait le CNRD on attendait que le CNT soit installé pour définir tout ce qu’il faut pour la transition. Aujourd’hui nous sommes le 05 février ce conseil est déjà installé nous attendons donc le programme qu’ils vont nous sortir surtout la durée de la transition pour ne pas qu’on ne soit pas comme le Mali. Il va donc aller à une durée très bien raisonnable et très bien déterminée pour aller aux élections le plus rapidement possible», a-t-il renchérit.

Mohamed Sacko