Pour contribuer à atténuer les difficultés auxquelles est confronté l’éducation nationale, le Conseil National de la Transition a apporté ce lundi 26 septembre 2022 au cours d’une plénière plusieurs recommandations aux autorités de tutelle. Pour sa part, le Secrétariat National de l’Education salut cette décision en ne manquant pas de relever le fait qu’à leur niveau des travaux devront être menés pour apporter des recommandations supplémentaires pour compléter les efforts des conseillers nationaux allant dans ce sens.
La cérémonie qui a été présidée par Dr Dansa Kourouma président en exercice du CNT a enregistré la présence des ministres y afférents notamment le ministre Guillaume Hawing.
De son côté, le Secrétaire Général du syndicat national de l’éducation Michel Balamou estime que : «Ce sont de bonnes intentions prometteuses, d’autant plus qu’il s’agit de l’école de la République et donc des couches socioprofessionnelles de l’État. S’il y’a eu l’initiative de tabler pour établir le diagnostic et apporter des thérapies aux mots qui assaillent l’éducation nationale de manière généralisée».
Quant à la mise en œuvre de ces différentes formulations pour hisser haut l’emblème de l’enseignement au niveau national, M. Balamou reste quand même retissant, «Si la mise en œuvre qui implique l’accompagnement financier et la volonté politique est comblée c’est là où l’école guinéenne va sortir de sa longue torpeur», a t’il indiqué.
Pour donc apporter un plus à ces recommandations purement liées au domaine éducatif, il renchérit en disant qu’au niveau du syndicat national de l’éducation des recommandations vont être apportées pour corroborer ce qui a été dit autour de l’enseignement lors de cette plénière. L’objectif consiste à ouvrir prochainement des discussions sérieuses pour que la mise en œuvre soit consensuelle et partagée et par tous.
Cependant le SNE entend mettre en place «une plateforme revendicative pour que leurs préoccupations soient associées aux recommandations faites par le CNT à l’effet de qualifier d’avantage le système éducatif», rajoute-t-il.
Amadou Kanté
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