Ce mercredi 28 septembre à 12 heures précises, aura lieu l’ouverture du procès des événements du 28 septembre 2009 dans un tribunal ad-hoc établit à cet effet dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry.
A quelques heures du démarrage de ce procès international, l’ancien chef de la junte au pouvoir au moment des faits, Moussa Dadis Camara a été écroué à la Maison centrale de Conakry, en compagnie du Colonel Jean Claude Pivi et Moussa Tiégboro Camara. Cette réaction a suscité une vague d’interprétations au sein de l’opinion publique nationale. Pour lever l’équivoque, le Procureur de la République vient de s’exprimer à travers un communiqué.
A cet effet, M. Algassimou Diallo, se fondant sur les articles préliminaires en leurs alinéas 1 et 5, et 252 du Code de procédure pénale, rappelle que la procédure pénale doit être équitable et contradictoire et préserver l’équilibre des droits des parties.
En outre, il ajoute que les personnes se trouvant dans des conditions semblables et poursuivies pour les mêmes infractions doivent être jugées selon les mêmes règles.
« L’accusé qui a été mis en liberté ou qui n’a jamais été détenu au cours de l’Information doit se constituer prisonnier au plus tard la veille de l’audience », rapporte le communiqué du Parquet qui assure avoir œuvré pour que les accusés libres se constituent prisonniers, tout en rassurant que le peuple de Guinée de la prise de toutes les dispositions nécessaires pour la tenue de ce procès dans le respect des droits de toutes les parties.
Amadou Kanté
Commentaires récents